Libertée d'expression CGTistes

 

Dans un grand magasin, une petite vieille choisit le sac en plastique pour ses achats. La caissière lui reprocha de ne pas se mettre à  » l’écologie  » et  que seuls les jeunes allaient payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources de la planète ! La vieille femme s’excusa et expliqua : «  Je suis désolée, nous n’avions pas le mouvement écologique dans mon temps ». Et elle ajouta :

 

À cette époque, les bouteilles étaient réellement recyclées. Le magasin les renvoyait à l’usine pour être lavées, et remplies à nouveau; on utilisait les mêmes bouteilles à plusieurs reprises. On ne laissait pas des bureaux et des magasins vides éclairés toute la nuit, mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.

 

En mon temps, on montait l’escalier ; on n’avait pas d’escaliers roulants dans tous les magasins ou dans les bureaux. On marchait jusqu’à l’épicerie du coin aussi. On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu’il fallait se déplacer de deux coins de rues. Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.

 

À l’époque, on lavait les couches de bébé; on ne connaissait pas les couches jetables. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge; pas dans une machine avalant 3000 watts. On utilisait l’énergie éolienne et solaire pour vraiment sécher les vêtements. Mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.

 

À l’époque, on recyclait systématiquement les vêtements qui passaient d’un frère ou d’une sœur à l’autre. C’est vrai ! on ne connaissait pas le mouvement écologique. Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait des rembourrages comme du papier journal ou de la ouate, dans des boites ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène  ou en plastique. Vous avez bien dit mouvement écologique ?

 

En mon temps, nous ne prenions pas deux ou trois douches par jour pour se rafraichir, et lorsqu’il faisait chaud, on cherchait l’ombre, maintenant vous mettez la climatisation.  C’est vrai que nous n’avions pas le mouvement écologique.

 

À l’époque, on buvait de l’eau à la fontaine quand on avait soif ; on n’utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter à chaque fois qu’on voulait prendre de l’eau. Alors qu’avec un mouvement écologique … On remplissait les stylos plumes dans une bouteille d’encre au lieu d’acheter un nouveau stylo ou de nouvelles cartouches en plastique ; on remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir tout simplement à chaque rasage. Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.

 

À l’époque, les enfants prenaient leur vélo pour se rendre à l’école au lieu d’utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi de 24 heures sur 24. Bien sûr on ne connaissait pas le mouvement écologique !

 

À l’époque, les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d’une année sur l’autre, les crayons de couleurs, gommes, taille-crayons et autres accessoires duraient tant qu’ils pouvaient, nous n’achetions pas un nouvel équipement avec un nouveau slogan à chaque rentrée. Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.  

 

En mon temps, on avait une prise de courant par pièce, pas une bande multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d’aujourd’hui, ces mêmes jeunes qui adhèrent pour les 3/4 aux idées et mouvements écologiques.

 

A mon époque, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique, mais on vivait chaque jour de la vie dans le respect de l’environnement. Alors ma grande, de grâce, ne viens pas me … donner des leçons de responsabilité et de respect de la nature, à commencer par la nature humaine, … avec ton mouvement écologique!

 

Il faut vivre avec son temps, mais il est temps de réfléchir.

 

 

QUATRE MORALES A MEDITER

 

 

 

1°) Communication :

 

Un homme entre dans la douche au moment précis où sa femme en sort, lorsque la sonnerie retentit à la porte de leur maison. La femme s’enroule dans une serviette de toilette et va ouvrir la porte d’entrée. C’est Laurent, le voisin de palier. Avant qu’elle n’ait pu dire un mot, il lui lance : « Je te donne 500 € immédiatement si tu laisses tomber ta serviette ».Elle réfléchit à toute vitesse et décide de laisser choir la serviette. Il l’admire un bon moment, puis lui tend un billet de 500 euros. Un peu étonnée, mais contente de la petite fortune qu’elle vient de se faire en un clin d’œil, elle remonte dans la salle de bain. Son mari, encore sous la douche, lui demande :
— »C’était qui ? »
— »C’était Laurent «
— »Super, il t’a rendu les 500 € qu’il me devait ? »

 

Morale n°1 : Si vous travaillez en équipe, partagez rapidement les informations concernant les dossiers communs, vous éviterez ainsi bien des malentendus désagréables.

 

2°) Procédures :

 

Au volant de la 2 CV, un prêtre raccompagne une nonne au couvent. Le prêtre ne peut s’empêcher de regarder ses superbes jambes croisées. Il pose subitement la main droite sur la cuisse de la nonne. Elle le regarde et lui dit : »Mon père, vous souvenez-vous du Psaume 129 ? ». Penaud, le prêtre retire sa main et se confond en excuses. Un peu plus loin, rongé par la tentation, il profite d’un changement de vitesse pour laisser sa main effleurer la cuisse de la nonne, qui lui redemande : « Mon père, vous souvenez-vous du Psaume 129 ? ». Il rougit une fois de plus et retire sa main, balbutiant une excuse. Les voilà arrivés au couvent. La nonne descend de la voiture sans dire un mot. Le prêtre, pris de remords pour son geste déplacé, se précipite sur la Bible, à la recherche du Psaume 129.Psaume 129 : « Allez de l’avant, cherchez toujours plus haut, vous trouverez la gloire ».

 

Morale n°2 : Au travail, une bonne connaissance des procédures est recommandée pour atteindre les objectifs ….

 

3°) Hiérarchie :

 

Un commercial, une secrétaire et un DRH sortent du bureau à midi et marchent vers un petit restaurant lorsqu’ils trouvent, sur un banc, une vieille lampe à huile. Ils la frottent et un génie s’en échappe. « D’habitude, j’accorde trois souhaits, mais comme vous êtes trois, vous n’en aurez qu’un chacun ». La secrétaire bouscule les deux autres en gesticulant : » A moi, à moi ! Je veux être sur une plage des Bahamas, en vacances perpétuelles sans aucun des soucis qui pourraient m’empêcher de profiter de la vie ». Et pouf, elle disparait. Le commercial s’avance à son tour : « A moi, à moi ! Je veux siroter une pina colada sur une plage de Tahiti avec la femme de mes rêves ! ». Et pouf, il disparait. « C’est à toi » dit le génie en regardant le directeur du personnel. « Je veux que ces deux cons soient de retour au bureau après la pause déjeuné… »

 

Morale n°3 : En règle générale, laissez toujours les chefs s’exprimer en premier, et méfiez-vous du DRH.

 

 4°) Gestion des affaires :

 

A la ferme, le cheval est malade. Le vétérinaire dit au paysan : » Je lui injecte un remède, si dans trois jours il n’est pas remis, il faudra l’abattre. » Le cochon qui a tout entendu, dit au cheval : « Lève-toi ! » Mais le cheval est trop fatigué. Le deuxième jour le cochon dit : « Lève-toi vite ! ». Le troisième jour le cochon dit : « Lève-toi sinon ils vont t’abattre ! » Alors dans un dernier effort, le cheval se lève. Heureux, le paysan dit : « Faut fêter ça : on tue le cochon !

 

Morale n°4 : Il faut toujours s’occuper de ses affaires et surtout … fermer sa gueule !

 

 « J’ai souvent pensé que la moralité consiste essentiellement en le courage de faire un choix. »…Léon Blum

 

 

 

 

Soirée « Tuppergodes » à la caserne d’une ville-qu’on-taira-le-nom.
Les femmes de gendarmes essaient tout pour nous : les menottes bien sûr,  le canard qui stimule le clito avec sa queue…

 

-Audrey s’affaire avec un godemiché rose fluo et strass dans les mains.

 

– Mais il est cassé ou quoi ce truc ? Je n’arrive pas à le faire marcher, t’as d’autres piles, Emilie ?

 

– Normalement, il doit vibrer, je ne comprends pas. On est déjà assez à la bourre comme ça !

 

Dans un quart d’heure démarre la « soirée Tuppergodes ». Et pour l’instant, c’est le bazar dans le salon d’Emilie : sont éparpillés pêle-mêle des flacons d’huiles, des menottes, des bougies parfumées.

 

– Ah oui, il faut trois piles ! Là, ça marche.

 

La machine se met en branle, et un voyant s’allume.
On est dans une caserne, ici.
Emilie et Audrey sont femmes de gendarmes.
On ne les imagine pas comme ça, les femmes de gendarme. Etalant des sex-toys bleu, rose, mauve, en formes d’œufs, de dauphin, de lapin. Préparant la venue des copines avec, sur l’étagère, un phallus à la place du vase.

 

– On nous appelle les ‘ambassadrices du bonheur’. Audrey éclate de rire.
Dire qu’il y a des mecs qui se creusent pour trouver ça ! Chez Tupperware, on était ‘conseillères culinaires’, je te demande un peu, je ne sais même pas faire la cuisine ! »

 

– J’ai arrêté mes suppléances en fin d’année scolaire pour reprendre un Master Sciences de l’Education. J’avais besoin d’un petit revenu.  Il n’y a pas grand monde sur ce marché, je me suis dit que ça pouvait marcher. Mais le désavantage par rapport à Tupperware, c’est qu’on paie notre kit. C’est pour ça qu’on investit à deux : 300 €, ce n’est pas donné.

 

Ça sonne à la porte. Juste le temps de rajuster le boa rose, qui serpente autour de son cou.

 

– On va démarrer. Y a encore quelques copines qui vont arriver plus tard, mais elles rattraperont, lance Audrey.

 

– Alors les filles, quel est le secret d’une soirée réussie ?

 

– Nos hommes !, répond une femme de gendarme (en manque).

 

C’est que tous les pandores sont partis, pour trois semaines au moins.

 

Un petit four aux rillettes dans une main, et dans l’autre on se passe la petite culotte en dentelle

 

 Audrey enchaîne avec le canard.
Je ne vois vraiment pas quoi faire avec ce palmipède.
Heureusement, je ne suis pas la seule inculte :

 

– J’ai jamais compris à quoi ça servait… admet Pascale.

 

– Le bec, c’est pour les tétons, et la queue, c’est pour une stimulation du clito, en massage dans le bain par exemple.

 

Audrey connaît son métier. Mais Amélie lui casse le marché :

 

– Moi j’en ai un, mais ça me fait plus mal au bras qu’autre chose. Y a trop de vibrations...

 

Pendant la pause clope sur le balcon, Typhaine se tâte :

 

– Peut-être que j’achèterais le canard noir parce que je viens de refaire la déco de ma chambre : argent et noir… Sinon, je ne suis pas tellement portée sur la chose. D’ailleurs, quand j’ai arrêté la pilule - non pas pour avoir un gamin mais parce qu’avec mes études d’aide-soignante, j’ai découvert les dangers de ça – mon mec m’a offert une boîte de 12 préservatifs. ‘Pourquoi 12 ?, je lui demande. - Ben, un par mois, ça suffira à l’année !’ Qu’il m’a répondu. Alors, tu vois, c’est plutôt pour rigoler que je suis ici.

 

– Et voici le dernier produit vraiment top, enchaîne Audrey : l’œuf vibrant. On l’enfile comme un tampon, il y a une télécommande à plusieurs vitesses, vous ou votre homme pouvez l’actionner à tout moment !

 

Pour qu’adviennent ces soirées « sex-toys » à la gendarmerie d’une ville-qu’on-taira-le-nom, il a fallu la libération des mœurs. Il a fallu la montée du capitalisme, que la publicité imprègne les imaginaires : nul bonheur possible sans l’intercession d’un « dernier produit vraiment top ». Que l’amour, même solitaire, devienne une marchandise. Que dans cet acte, naturel, éternel, s’insère la technologie – à vendre.
Finies, « les cierges de Mélanie » chers à Brassens. Enterrées, les bananes des chansons paillardes. Has-been, cette copine qui, au collège, testait tout le potager : concombre, carotte, courgette, le bras de son nounours (qu’elle enfilait dans un préservatif) et nous racontait le lundi ses pénétrations jardinières.

 

– Quelqu’un sait ce que c’est ?

 

– Une cuillère à miel !

 

– Mais non, c’est des boules de geisha ! On les enfile comme un tampon, explique pédagogiquement Audrey. On ne peut pas dire que c’est un instrument de plaisir. En fait, c’est pour muscler le périnée. En Italie, elles sont systématiquement prescrites après un accouchement.

 

– On en apprend des choses, apprécie une fille, tandis que Cécile soupèse les sphères de silicone.

 

– Mais elles sont lourdes ! Faut pas partir avec à Auchan sans culotte !

 

Un autre joujou spécial gendarme : les menottes !

 

– Elles font moins mal que les vraies ? demande une convive – habituée au matériel de pro.

 

La séance se termine en photos. Chacun sa teub en plastique – tandis que les plus discrètes passent commande. Il en faudra, des achats, pour qu’Audrey dépasse le RSA :

 

–On se fait 21% de commission, mais Hors-Taxe. Alors que chez Tupperware, c’est toutes taxes comprises.

 

Une TVA trop élevée, et l’ « ambassadrice du bonheur » pourrait bien quitter son chasuble noir moulant, et renfiler son tablier de ménagère de moins de cinquante ans.

 

 

 

Si l’on se penche sur les textes évoquant le christ, ceux-ci abondent de phrases, de mots et d’idées comme tolérance, compassion, ouverture d’esprit, générosité, partage… ; seulement voilà, si on regarde son église aujourd’hui, on s’aperçoit que le clergé dans sa grande majorité se situe à droite et même plutôt très à droite ! De par ses ors et ses richesses scandaleuses étalés au grand jour, l’église catholique, qui est l’ardent défenseur des riches et des puissants, s’est rangée du côté des ennemis du Christ…

Jésus était un dangereux idéaliste et la religion chrétienne se sentant menacée par les propos révolutionnaires du christ a vite remis de l’ordre dans tout ça. Jésus était peut-être le premier communiste sincère. Jésus était même anticapitaliste, il luttait contre toutes sortes de lobbys, notamment ceux des marchands du temple.  Jésus était pour la diminution du temps de travail : » Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos ». Il était également anti productiviste: « ce n’est pas seulement de pain que l’homme doit vivre …… ». Il était contre la peine de mort : « Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, dorénavant ne pèche plus ». Il était pacifique et non violent : » je ne jetterai pas la première pierre …. ». Le Vatican, repaire d’affairistes dévoués au culte du veau d’or capitaliste  a rapidement comprit qu’il valait mieux coopérer avec les forces de l’argent, sous peine de rester une petite secte sans importance. Et voilà comment, 2000 ans plus tard, on se retrouve avec une droite et une extrême droite « supercatho », complètement vouées au culte du néolibéralisme. La droite capitaliste et libérale a basé sa doctrine sur l’égoïsme forcené, et la recherche effrénée de la richesse par tous les moyens. Dans cette idéologie, l’absence totale d’idée de partage est de toute évidence antichrétienne.

Pendant des siècles l’église a collaboré avec le pouvoir des riches contre les pauvres. Pour justifier le mythe de l’église proche du peuple elle a institué les œuvres de charité chrétienne. La condition était que les pauvres acceptent leur condition ici-bas et ne remettent point le pouvoir en cause : la compassion, oui, la révolution, non ! L’église était un pilier de la stabilité du pouvoir et de la soumission du peuple.

De toute façon ce type qui marchait pieds nus et qui a mal fini le rend suspect d’être un terroriste altermondialiste. Ce n’est pas un bon exemple pour notre belle jeunesse, les médias se chargent de créer des héros plus présentables. Mais ce qui est sûr c’est que si Jésus revient, certain auront intérêt à faire profil bas ! Si Jésus revient ce ne sera pas en brandissant une croix mais plutôt une kalachnikov !

 « Il faut avoir une parfaite conscience de ses propres limites, surtout si on veut les élargir »… Antonio Gramsci


LE SYNDROME DU LARBIN

Le syndrome du larbin est un comportement pathologique visant à prendre systématiquement la défense des classes les plus favorisées au détriment de celles dont il est issu. Ce syndrome diminue les capacités d’analyse du larbin et se traduit par un blocage psychologique l’incitant à agir préférentiellement contre ses propres intérêts au profit de ceux qui l’exploitent.

L’amour démesuré qu’affiche le larbin à l’égard des patrons, des rentiers ou des milliardaires, est l’acte de foi qui structure son discours. Le larbin agit sans discernement de ce qui pourrait être bon pour lui, il intellectualise le débat pour tenter de nous convaincre que piocher chez les riches est toujours la pire des solutions, quand bien même il en serait bénéficiaire. Les arguments économiques qu’il invoque inlassablement n’ont pas servi à forger sa conviction, le syndrome du larbin est malheureusement une vocation qui se trimbale dès le plus jeune âge et contre laquelle il n’existe aucun remède. Le larbin n’a pas choisi d’aimer les riches, il aime les riches parce qu’il est un larbin. De tendance nettement libérale le larbin est celui qui vous vante les bienfaits du bouclier fiscal alors même qu’il ne paye pas d’impôts. C’est encore le même larbin qui voudrait réduire ou supprimer l’impôt sur la fortune même s’il sait qu’il ne sera jamais concerné par la question. Un écervelé victime du syndrome du larbin n’a pas de conscience politique, il vote instinctivement dans l’intérêt de ceux qui l’exploitent pour s’attirer leur bienveillance. Le larbin estime que l’argent qui lui fait défaut, est beaucoup plus utile dans le coffre d’un riche qui pourra ainsi le réinvestir beaucoup plus utilement qu’il ne l’aurait lui-même dépensé. Le larbin cautionne tous les sacrifices et les plans d’austérité dont il pourrait être l’objet comme la baisse des salaires, ou encore l’augmentation de l’âge de la retraite même si son travail ne lui convient d’aucune façon et que ses maîtres ne lui offrent aucune perspective d’améliorer sa condition.

Deux théories principales s’affrontent pour expliquer l’origine du syndrome : la thèse génétique et la pathologie mentale. Après des siècles d’esclavage et de féodalité, les larbins pourraient être le produit d’une sélection artificielle des soumis par leurs maitres. Selon cette hypothèse le mécanisme en œuvre serait similaire à la sélection des chiens et des chevaux mais directement appliqué à l’homme. Pour les tenants de la pathologie mentale le caractère héréditaire n’est pas retenu, il s’agirait plutôt d’un trouble qui se développerait dès l’enfance. Le processus s’aggraverait au passage à l’âge adulte lorsque le sujet prend conscience de la médiocrité de sa condition, le larbin développerait des stratégies inconscientes visant à restaurer un équilibre cognitif pour justifier l’acceptation de sa subordination. Le larbin finit par s’identifier à ses maîtres en s’imaginant appartenir au corps social qui l’exploite.

Le larbin réagit vivement à toute discussion qui ose remettre en cause les privilèges des plus fortunés, incapable de se livrer à une argumentation convaincante, ses messages distillent la peur et les intimidations dont il est l’objet. En réaction le larbin brandit instinctivement une succession de termes caractéristiques qu’il essaye de glisser dans son discours tels que : communisme, bolchévisme, tirage vers le bas, isolement, dictature socialiste, millions de morts… Les quelques messages qui suivent portent la quasi-signature « littéraire » d’un larbin digne de ce nom: Les riches si on les spolie trop ils s’installeront ailleurs, Le Bolchévisme? Non merci les Russes ont essayé en 17… La fortune de Bill Gates? Ça fait 3 pizzas par Africain et après on fait quoi? Si les riches disparaissent on pourra plus leur vendre des produits de luxe! Ma patronne paye trop de charges!

Le syndrome du larbin ne prolifère pas seulement chez les plus démunis intellectuellement comme on pourrait le penser, il affecte une large fourchette de la population sans corrélation apparente avec le niveau d’étude (20% de la population pense faire parti des 1% les plus riches). Aidez-nous à maintenir et à diffuser ce document pour lutter efficacement contre ce fléau des temps modernes… Car au fond, le larbin n’est-il pas un vulgaire BdB ?

« L’intelligence, c’est comme les parachutes, quand on n’en a pas, on s’écrase. » … Pierre Desproges

 


Rejet de l’autre, recherche de boucs émissaires, appels à la haine, la « beaufitude » est aujourd’hui un phénomène en pleine expansion. Or, pays des droits de l’homme et des lumières, la France ne peut raisonnablement pas accepter toute cette médiocrité intellectuelle. Certes, on peut essayer de compatir envers ceux qui fuient l’instruction et dont le « temps de cerveau disponible » alterne entre la télé-réalité et les jeux sur smartphones ; mais il faut être lucide : avec ses théories de comptoir, son racisme décomplexé et ses opinions binaires, le beauf n’a pas vocation à faire avancer la société.

Le beauf dénonce volontiers les migrants comme des envahisseurs venus profiter du système. Habitué à répéter que la France est le paradis des aides sociales, il n’a toujours pas remarqué que la plupart des migrants préfèrent aller en Allemagne ou en Angleterre. Pas question pour lui d’évoquer les guerres, les dictatures et autres persécutions, c’est de « migration économique » dont il s’agit. Et notre politique impérialiste, ne fait-elle pas le malheur des peuples ? Et l’explosion du nombre de réfugiés Syriens, n’est-elle pas en rapport avec le chaos qu’on a instauré dans le pays ? Capable de faire référence aux invasions arabes vieilles de 13 siècles, le beauf n’a généralement pas connaissance de la quinzaine d’ »opérations extérieures » actuellement menées par la France. Alors que le sentiment d’empathie a été mis en évidence chez de nombreuses espèces animales (singes, dauphins, rats, etc.), le beauf ne semble malheureusement pas doté des fameux « neurones miroirs ». La solidarité envers les migrants ? C’est de la « sensiblerie », un hobby pour les « bisounours ». Habituellement, il vous parle pourtant des « êtres humains qui souffrent » quand vous dénoncez l’horreur de l’élevage industriel ; mais imbattable au jeu de la patate chaude, il ne semble soudainement plus préoccupé que par le sort des SDF Français. La patrie, c’est d’ailleurs sa carte joker, le purificateur de toutes les vilénies. C’est par amour pour la patrie qu’il soutient les guerres ; c’est aussi par amour pour elle qu’il veut refouler tous les réfugiés de guerre. Fier d’appartenir à la seule communauté capable de réunir artificiellement le capital et le travail, le riche et le pauvre, l’exploitant et l’exploité, le beauf fait ainsi sien l’argument des puissants qui veulent assujettir les masses ou justifier leurs guerres capitalistes.

Volontiers porte-parole de la nation, le beauf répète inlassablement que la France « n’a pas les moyens de s’occuper du malheur des autres » ayant elle-même des chômeurs, des retraités et des travailleurs pauvres. Indiquez lui que les priorités de la société sont sûrement inversées et les richesses mal réparties  parlez-lui du budget de l’armée, des milliards donnés aux banques et du gaspillage de l’argent public (arrosage de fleurs dans les ronds-points, œuvres d’arts minables, décors futuristes à la gloire des élus …)  montrez lui la gueule de nos magasins, des parapharmacies-supermarchés aux tonnes d’accessoires pour Smartphones en passant par les allées de yaourts interminables .L’image du beauf qui s’abrutit tout seul devant la télé est dépassée, le beauf moderne utilise internet pour entrer en communion avec les autres beaufs. Grand amateur de photos-montages et de slogans chocs, il ne vérifie rien mais partage tout. D’ailleurs, sur son blog ou sa page Facebook, les informations pipeautées défilent à la vitesse des dépêches AFP. Exemple à peine exagéré : « dès qu’on aura rempli nos coffres avec l’argent des allocs, on violera quelques chrétiennes et on rentrera chez nous ». Les sources ? Une photo sortie de nulle part, le post Facebook d’un « ennemi » anonyme, le blog d’un gudard qui dispose apparemment de ses propres envoyés spéciaux à Lampedusa.

Le beauf ne se reconnait jamais comme raciste ; la preuve, il aime le couscous et a des amis harkis (Jeannette et Rachid, pardon Richard). Il a juste peur que la France soit envahie par « des gens qui ne vivent pas comme nous » (comprenez généralement des Africains). Quelques questions pourraient pourtant aider notre ami à relativiser son malheur : combien la France a-t-elle corrompu de dictateurs pour organiser le pillage de l’Afrique ? Combien de guerres civiles ont-elles été alimentées par notre pays ? Combien nos militaires et barbouzes ont-ils fait et défait de régimes, traqué d’opposants, truqué d’élections ? Combien de bases militaires Françaises sont encore présentes là-bas ? Des questions taboues, parce qu’elles touchent encore une fois au sacré : le patriotisme. Et parce que si on n’est pas patriote, on est quoi ? Internationaliste, donc communiste donc co-responsable de 20 millions de morts dans le monde ! Comme le beauf vote et consomme, ses « élites » ont bien compris le parti qu’elles pouvaient en tirer. Ainsi, du « pain au chocolat » de Copé aux « affiches de flingues » de Ménard en passant par le « top des civilisations » de Guéant, la gamelle politico-médiatique est régulièrement alimentée d’arguments choc et d’opinions clash. Comme l’explique Sarkozy à propos du débat sur l’identité nationale, ce qu’il faut, c’est « du gros rouge qui tâche ». Et ça tâche même à gauche (enfin au PS) apparemment puisque Hollande et Valls commencent à récupérer à leur compte les théories des néo-conservateurs Etasuniens (« le bien et le mal », « la guerre de civilisation », …). Pas de doute, la beaufitude est devenue mainstream.

 « La provocation est une façon de remettre la réalité sur ses pieds »… Bertolt Brecht

 


Ô quelle nuit !

Hier au soir en me couchant tardivement je relisais ce que fut ce grand moment de FIN des PRIVILEGES "

Le 3 août 1789, le duc d’Aiguillon lance au Club breton l’idée d’une abolition des droits seigneuriaux.

Le lendemain, en fin de soirée, le vicomte de Noailles propose à l’Assemblée nationale de supprimer les privilèges pour ramener le calme dans les provinces. Le duc d’Aiguillon propose l’égalité de tous devant l’impôt et le rachat des droits féodaux.

Tour à tour, dans une ambiance indescriptible, Le Guen de Kérangal, le vicomte de Beauharnais, Lubersac, l’évêque de La Fare vont surenchérir en supprimant les banalités, les pensions sans titre, les juridictions seigneuriales, le droit de chasse, les privilèges ecclésiastiques."

Dans mon sommeil agité, je fus soudain au cœur d’une nuit" du 4 Août 2015.

 L’orage grondait

Hollande avait convoqué à VERSAILLES (lieu de toutes les décisions révolutionnaires comme l’abolition DU NON français de 2005), ces privilégiés qui paralysent toute  croissance, qui refusent de voir baisser la courbe du chômage, qui tentent d’empêcher GATTAZ et Macron de dépoussiérer la France de droits exorbitants accordés aux travailleurs !!

.. C’est Pierrot Racaille, un jeune fainéant de BONDY, chômeur depuis 3 ans- vu que son Bac plus 5 et Master en électromécanique lui ont servi de prétexte pour ne pas accepter un emploi de vigile avec chien policier à Auchan qui fut le premier à intervenir

Il monta à la tribune déchirer son RSA, en déclarant :

" L’assisté est un parasite qui risque de conduire  Merkel et JUNKER à nous punir fort justement pour notre laxisme".

Marcel Viray lui succéda, en larmes :

" Il était temps de mettre fin au privilège du licencié qui criminalise les actionnaires en trainant les Patrons bienfaiteurs devant ces guillotines du millénaire, les PRUD’HOMMES, aux mains des soviets

" L’émotion fut à  son comble quand, hissé à la tribune par un ouvrier victime de son inconscience d’avoir fumé 5 cigarettes par jours, alors qu’il était en contact avec l’amiante, on vit un homme manifestement au bord d’un AVC émotionnel s’écrier :

" J’ai travaillé 43 ans et profité de tout ce que système m’offrit comme privilège, notamment de me soigner alors qu’en survivant, j’empêche la Sécurité Sociale de retrouver son équilibre"

Et de déchirer sa dernière ordonnance sous une ovation. !

. C’est alors que ne pouvant retenir ses sanglots, François Hollande, tirant par sa menotte GATTAZ, Manuel VALLS, Macron et quelques syndicalistes "modernes et rassemblées" munis du badge CES, S’empara du micro. Sa voix étranglée par l’émotion citoyenne, républicaine, laïque figea l’assistance dans une communion de patriotisme rarement vécu depuis le lendemain de la mort de JAURES...

"Peuple de France réconcilié, hier encore chacun de tes enfants chéris me suivit dans Paris en proclamant «Je suis CHARLIE" Alors que le jour se lève, après cette séance historique, je te dis que dès l’aube, O peuple de Coblentz, de Vichy, tu peux fouler le pavé du Paris de  GUIZOT, THIERS, LAVAL,  avec des t- shirts je suis ‘GREC’...

Vive l’ESPRIT du 4 août, Vive la FRANCE de la compétitivité et du courage"

Hélas, mon réveil tardif me fait constater qu’il y aurait encore quelques mauvais citoyens accrochés à leurs privilèges.


Bien lire une fiche de paye

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Le Blaireau de base

Le BdB répète bêtement que les syndicats ou autres sont en train d’empêcher de travailler ceux qui le veulent et que l’on favorise par des lois contre productives la fermeture d’établissements qui fonctionnent ; je pense simplement que leur idéologie est au service de leur connerie ! Voici par exemple le type de commentaires que l’on peut lire sur des sites d’extrême droite : « Quand les syndicats comprendront qu’il faut travailler main dans la main avec le patronat et non l’inverse…. Nous avons les syndicats les plus bêtes du monde. Ils regardent leurs intérêts politiques et financiers avant l’intérêt des salariés », voilà le BdB pense réellement que les salariés ont les mêmes intérêts que leur patron. Que voulez-vous répondre à tant de bêtise ? C’est vrai que le BdB est un collaborateur, un lèche botte, un brave petit soldat au service du capital !

Le BdB ne se rend pas compte que sa haine du fonctionnaire, qui relève d’une forme de racisme, est le résultat du travail de sape permanent de ceux qui ont entrepris de détruire les services publics pour leurs propres profits ! Le BdB trouve qu’il est normal de faire la queue dans les grandes surfaces alors que de nombreuses caisses sont fermées, mais pas à la poste. Il excuse un retard de livraison d’une société privée, mais si un train arrive avec 5 minutes de retard sur un trajet de 800km, c’est un scandale ! Le BdB pianote parfois 10 mn sur un téléphone pour se connecter à un serveur vocal d’une assurance privée, mais trouve inadmissible de ne pas avoir immédiatement au bout du fil un service public. Le BdB devrait réfléchir de temps en temps, ça ne peut pas lui faire de mal !

Le BdB a l’impression qu’un mensonge répété 1000 fois devient une vérité, alors il met les conseils de Goebbels en pratique, parlez-lui d’un autre système que le capitalisme et il dévie inlassablement sur les morts du communisme et là, il vous tient un rapport détaillé du nombre de victimes en Afrique, en Europe, en Asie, en Amérique du Sud auquel il ajoute des génocides ethniques, du terrorisme, des exécutions, des famines, des attentats, des prises d’otages, des enlèvements, des meurtres…etc., le but est d’atteindre les fameux 100 millions…parfois emporté par sa fougue il arrive à doubler le chiffre, parfois lorsqu’il a un coup de mou il arrive péniblement à la moitié !

Le BdB a une solution simple pour qu’il n’y ait plus de chômeur, il faut exploiter les gaz de schistes, rouvrir les mines de charbon et virer la moitié des fonctionnaires. Il ne faut pas non plus attendre tout du patronat et des aides sociales, aides sociales qu’il faut supprimer pour obliger les gens à travailler ou à se mettre à leur compte. Il faut aussi supprimer les syndicats qui sont un frein à l’emploi et empêchent des gens de travailler et de gagner de l’argent…Et comment empêcher les BdB de se reproduire ?

Le BdB pensent que les fonctionnaires ne travaillent pas et occupent des emplois inutiles que l’on pourrait privatiser…chercher l’erreur ! Je pense que le BdB devrait tenter d’aller vivre dans un pays où les services publics sont quasi inexistants et les syndicats interdits. Des pays qui correspondent à ces critères, il en existe un certain nombre en Afrique ou en Amérique Centrale, il est à parier que notre BdB reviendra rapidement la queue entre les jambes ! Pour les jambes y’a pas de problème, par contre, c’est ce qu’il y a entre qui lui manque cruellement…

Le BdB est jaloux, jaloux de son voisin, jaloux de son beau-frère, jaloux de celui qui touche le RSA ou qui « profite » d’une aide publique, mais que l’on distribue des milliards au patronat, au banques, en gros aux plus aisés et qu’en plus ces gens-là fraudent le fisc, il s’en fout, il a une réponse toute prête : « si t’étais à leur place tu ferais pareil»…il ne leur en veut pas. Non, il en veut aux pauvres, les riches c’est tellement loin, il ne les voit pas, tandis que les pauvres il en voit tous les jours, et c’est pour eux qu’il faut supprimer les aides auxquelles ils ont droit et laisser les riches tranquilles, car que deviendrait-on sans eux ! … le BdB connait-il le syndrome du larbin ? Il devrait consulter car ce qui lui sert de cerveau est déjà bien contaminé !

“Les gens exigent la liberté d’expression pour compenser la liberté de pensée qu’ils préfèrent éviter.” … Kierkegaard

 


Hier, j’ai rencontré mon voisin, il me semblait soucieux, la veille il avait vu une émission sur TF1 sur l’insécurité et il m’a dit qu’il n’osait même plus prendre le bus. Alors, naïvement je lui ai demandé : « vous le prenez souvent le bus ? » Il m’a répondu: « Jamais, heureusement, parce que avec ce qui se passe en ce moment … »

Puis, en sortant de l’allée, je croise ma voisine du dessus, elle est très embêtée, car elle doit aller retirer de l’argent à un distributeur, mais elle a peur que quelqu’un la voit et lui vole son argent. Je lui fais remarquer que le distributeur est à côté de la gendarmerie et qu’à cette heure… oui me dit-elle mais maintenant « ils »piègent les distributeurs, vous savez avec ce qui se passe en ce moment …

Arrivé sur le parking de l’immeuble, j’ai donné un coup de main à un retraité qui essayait de mettre un système antivol entre le dispositif du frein à main et le levier de vitesse de sa voiture, la barre antivol qu’il avait fixée sur le volant ne facilitait pas les choses. Je lui fais remarquer, que c’était peut-être exagéré, vu que notre immeuble se trouve au fond d’une impasse et qu’il y a un portail à l’entrée. Il me répond que l’on est jamais assez prudent, surtout avec ce qui ce passe en ce moment …

Arrivé au travail,  je dis bonjour à la secrétaire du service, elle me dit que ce matin ça a été la galère, car à cause des travaux dans son quartier elle a mis plus d’une demi-heure pour emmener son fils à l’école en voiture. Je lui dis que son fils a presque 13 ans et qu’à pied il est à moins de dix minutes de son collège. Tu n’y penses pas me répond-t-elle, personne ne laisse ses enfants aller à l’école à pied, avec tous les risques qu’il y a, surtout avec ce qui ce passe en ce moment …

Plus tard, Jean-Jacques, le comptable passe devant mon bureau, je le salue et l’interpelle, il a l’air complètement crevé : « M’en parle pas, cette nuit, ma mère m’a appelé plusieurs fois, hier elle a regardé une émission sur les délinquants sexuels, ensuite elle entendait des bruits dans son appartement, et comme ce matin elle doit sortir faire des courses, elle a peur de se faire violer ! ». Je lui dis qu’il ne faut pas psychoter, et que sa mère a plus de 70 ans ! Il me répond que ce n’est pas une raison et qu’il ne faut pas rigoler avec ça, surtout avec ce qui se passe en ce moment …

En fin d’après-midi, alors que j’avais presque fini ma journée, Joël, un collègue du service financier passe me voir, il est effondré : « je vais être licencié, pour raison économique ». Mais je lui dis que ça n’a aucun sens, que nous faisons de gros bénéfices et que nous allons prochainement ouvrir une succursale en Chine. « Justement, le directeur m’a dit que l’ouverture à l’international avait un coût, et avec tout ce qui se passe en ce moment … »

En rentrant chez moi, je repensais à la dangerosité du monde où nous vivons, peut-être que je suis trop naïf ; moi aussi aux informations je les vois ces voitures brulées, ces enfants rackettés, ces passants agressés. Il faut que j’arrête de vivre dans mon monde de bisounours : tout le monde n’est pas beau, tout le monde n’est pas gentil, nous vivons dans une jungle ! Tout en réfléchissant je me suis arrêté devant un contenair pour y jeter des bouteilles en verre. Et j’ai réalisé, que si le contenair était piégé, lorsque je jetterai les bouteilles, il explosera et je serais déchiqueté. Alors j’ai balancé mes bouteilles dans le fossé en contrebas, on n’est jamais assez prudent, surtout avec ce qui ce passe en ce moment …

« Qui préfère la sécurité à la liberté aura tôt fait de perdre les deux »…B.FRANKLIN


Il a raison
C’est les jeunes le problème
C’est leur faute
Emprisonnons-les, je ne suis pas jeune, moi !

Il a raison
C’est les immigrés le problème
C’est leur faute
Expulsons-les, je ne suis pas immigré, moi !

Il a raison
C’est les fonctionnaires le problème
C’est leur faute
Licencions-les, je ne suis pas fonctionnaire moi !

Il a raison
C’est les vieux le problème
C’est leur faute
Supprimons-les, je ne suis pas vieux, moi !

Il a raison
C’est les Roms le problème
C’est leur faute
Chassons-les, je ne suis pas un rom, moi !

Il a raison
C’est les pauvres le problème
C’est leur faute
Arrêtons-les, je ne suis pas pauvre, moi !

Il a raison
C’est les syndicats le problème
C’est leur faute,
Interdisons-les, je ne suis pas syndiqué, moi !

Il a ….mais….
Qu’est ce que vous faites ?
Vous, vous trompez….
Ce n’est pas ma faute !
Aidez-moi, au secours !
Comment……
   Il a dit que maintenant, c’était vous, le problème !

«Ceux qui n’ont pas le courage de lutter devraient au moins avoir la décence de se taire»………José MARTI

 


 

                   DIEU AURAIT MIEUX FAIT DE SE TAPER UNE BELOTE !

 

 

 

J’ai toujours été convaincue que, pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient. Pas étonnant que nous foncions droit dans le mur… Force est de constater que l’on soit un peu perdus de ce côté-là, et c’est peu dire : un coup, on est une évolution du singe, un coup, on était un poisson ou encore la copie conforme de ce que certains appellent « Le Très Haut »…Alors qui est-on au juste ?

 

Paraît que Dieu nous a créés à son image… Mais qu’est ce qui s’est passé dans la tête de ce gars-là pour avoir fait une chose pareille ? Déjà, pour recréer quelqu’un « à son image », il faut être sacrément dosé en égocentrisme, parce qu’en y réfléchissant bien, reproduire une copie de soi, implique qu’on s’aime et qu’on s’estime parfait, non ? Et puis, franchement, cela signifie aussi que  Dieu, en plus d’être égocentrique, n’est pas si « bon » que ça ! L’Homme est mauvais, on en a la preuve tous les jours ! J’imagine déjà que certains puissent être offusqués par ces quelques lignes, criant au blasphème etc…Mais, au plus profond de vous-même, admettez-le, nous sommes assez cons non ?! Alors par la logique des choses, si nous sommes mauvais, Dieu l’est aussi puisque nous sommes créés à son image (ce n’est pas moi qui l’ai dit mais la Bible !).

 

Vous vous en doutez, personne n’a la réponse à toutes ces questions…. Si nous arrivons à croire ce qui est écrit dans la Bible au sujet de la création du monde et de l’Humanité, alors pourquoi ne pas croire aussi, tout ce qui est écrit concernant l’apocalypse, les prémices de la fin du monde, les histoires de « marques de la bête », le Diable etc…

 

Paraît qu’on est ici par hasard et qu’on naît sous une bonne ou mauvaise étoile, que tout est écrit d’avance Parait aussi qu’on ne peut être heureux qu’en ayant du pouvoir et de l’argent, qu’en pouvant consommer encore et encore. Paraît qu’il faut passer à la TV pour être quelqu’un de bien et de populaire. Paraît qu’on est obligés de laisser mourir de faim des enfants parce qu’on est trop nombreux sur la planète. Paraît qu’on est obligés d’aller faire des guerres et tuer des civils innocents parce qu’il faut rester en bons termes avec les pays qui sont déjà en train de les bombarder. Paraît que les blancs sont mieux que les noirs. Paraît que tout ce qui passe au journal télévisé est vrai puisqu’ils le disent avec des images… Paraît aussi qu’on est tous des gentils et que les méchants, c’est les autres… Paraitrait même qu’on est tous frères et sœurs. Si, rappelez-vous, on a été créés à l’image de Dieu et par Dieu… Elle est où la fraternité là-dedans ?

 

 

 

« Définissez-moi d’abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirais si j’y crois »…Albert EINSTEIN

 

 

 

Deux choses très graves viennent de se produire. D’une part, l’annonce par la direction de la CGT du renoncement à la représentation syndicale dans les entreprises de moins de 50 salariés (propositions sur le dialogue social présentées aux médias par la confédération le 13 novembre). Et, toujours dans le cadre du « dialogue social », le patronat qui propose la suppression des Délégués du Personnel dans les CE et CHSCT (et pas seulement pour les entreprises de moins de 50 salariés, mais partout) afin d’aboutir à une représentation partagée patronat/ syndicat. Et d’autre part, ce sont les fameuses ordonnances Macron qui viennent d’être présentées au gouvernement où il est question non seulement d’élargir le travail du dimanche (en le sous-payant) mais aussi le travail de nuit (en diminuant le taux horaire et le nombre d’heures prises en compte), d’éliminer purement et simplement les élections des conseillers aux prud’hommes, d’achever la mise au pas complète de l’inspection du travail par le patronat, de porter gravement atteinte à la médecine du travail (on peut dire liquidation pour être clair) avec par exemple la suppression des avis médicaux « d’aptitude avec restriction », de restreindre fortement du « délit d’entrave », de supprimer le pouvoir de réintégrer des salariés licenciés abusivement, d’empêcher la remise en cause des plans de licenciements, etc…

C’est l’abandon d’une ligne de classe par la direction de la CGT depuis les années 1990, qui est responsable de ces dérives inadmissibles : guerre des chefs, ambitions personnelles, utilisation illégitime des cotisations, mépris de la démocratie syndicale, etc. … C’est donc bien à cela qu’il faut s’attaquer, la CGT appartient à ses syndiqués pas à une caste qui croit avoir par délégation tous les droits y compris ceux de ne pas respecter le mandat qui leur a été confié, les valeurs, les statuts et les règles de fonctionnement de la CGT. C’est vrai aussi que dans cette affaire, ou ces affaires, il y a une grande part de manipulations. Ceci étant dit, les attaques contre la direction de la confédération se situent dans une période d’attaques en tout genre. Le patronat aidé en cela par le gouvernement « dit socialiste » veut en finir avec le peu de droits restants dans le code du Travail.

Le problème est aussi que, comme pour les partis politiques, les fonctions des dirigeants syndicaux sont devenues un métier, alors que les mandats devraient être limités dans le temps et les élus révocables.  Cela permettrait de recadrer le débat, et peut-être que ces gens-là ne se comporteraient pas face au Medef et au gouvernement comme de vulgaires partenaires sociaux !

Car si rien n’est fait, c’est tout simplement catastrophique, un recul historique est en cours. Il faut s’intéresser à ce qui se joue aujourd’hui sous nos yeux et ne pas se limiter à l’affaire Lepaon ou se laisser entrainer dans le chemin étroit de la lutte contre l’extension du travail du dimanche. Ce n’est pas qu’il ne faille ne rien faire, non ! Il faut lutter et soutenir la lutte des salariés (notamment de la distribution) contre le travail du dimanche mais il faut d’abord et surtout dénoncer les propositions sur les seuils sociaux et les ordonnances Macron parce que c’est là que se met en place un recul de plusieurs décennies pour nous, les travailleurs ! Je me dis que si la contestation contre Lepaon se transforme en contestation plus profonde contre le « dialogue social » et contre Macron (ça veut dire aussi contre le grand capital) alors la CGT reprendra en main son destin et aussi le chemin de la lutte des classes.

 « Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement. La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat ! » …  H. KRASUCKI

 


 

C’est l’ouverture de la 30eme campagne d’hiver des Restos du Cœur, magnifique ! Avec un million de personnes accueillies lors de la précédente campagne et 130 millions de repas servis dans les 2 090 centres, les Restos du Cœur tiennent bon dans un contexte il est vrai favorable à ce genre d’activité…

 

Les restos du cœur sont devenus une véritable institution, et le concert annuel devient pour les artistes et les chanteurs un passage obligé. Il offre aux vedettes nanties l’occasion d’être associées à une belle image compassionnelle, et améliore l’image de ceux qui y participent. Certains artistes que l’on connait pour leur  vote bien à droite, ou qui se barrent à l’étranger pour ne  pas payer d’impôts, viennent y prôner la charité plutôt que l’égalité. C’est une espèce de club où l’on rentre par cooptation, réunissant des gens qui sont là d’abord pour se montrer, éventuellement pour passer du bon temps ensemble, et accessoirement pour ramener de l’argent.

 

La compassion est une vertu capitaliste, la pitié est habilement mise en scène et évite  toute  réflexion  politique.  On  exploite  la  sensibilité  du  citoyen  afin  que  les  sentiments remplacent la raison. Le téléthon, par exemple fait pleurer dans les chaumières, mais  ne pose pas la question de fond sur le financement de la recherche et les profits exorbitants  des  industries  pharmaceutiques  pour  qui  la  maladie  est  un  marché comme un autre.

 

Combien  de  pauvres,  combien  d’exclus  qui  bénéficient  de  charité  ou  qui  vont manger aux restos du cœur, ne vont pas voter, ou pire, votent pour ceux qui les ont plongés dans la misère. C’est pourquoi distribuer de l’aide sans expliquer aux individus les raisons de leur situation ne sert à rien. Pire, cela conforte le système, car ils pensent que c’est grâce au système qu’ils reçoivent de l’aide. Comme sur l’alcool,  ou  les  paquets  de  cigarettes  il  est  inscrit  une  mise  en  garde,  sur  chaque paquet de pâtes, d’huile ou de conserve distribué, il faudrait mettre une étiquette: «le capitalisme vous a baisé».

 

Toutes les associations qui aident les pauvres et les laissés pour compte feraient bien  de  revendiquer  l’abolition  de  la  misère,  plutôt  que  de  l’accompagner afin de passer sous silence les flots  d’argent  que  l’on  distribue  aux  plus  riches  :  le  paquet  fiscal  ou  les remboursements d’impôts n’en sont qu’une partie ! Et ce sont les contribuables qui payent l’addition !

 

La redistribution ne doit pas se faire sous forme de charité spectacle ou charité business, la redistribution doit se faire par un partage équitable des richesses. De l’argent il y en a, il y en a même beaucoup, et en allant le prendre là où il se trouve on pourra sans difficulté subvenir aux besoins de l’ensemble de la population. Ce n’est pas un choix économique, c’est seulement un choix politique !

 

 

 

          On fait la charité, parce que l’on n’a pas su imposer la justice » … Victor HUGO

 

 

 

 

Sacré Dédé! Même mort ils oublient encore !

 

Décidément les médias manipulent, occultent sans cesse. Par exemple à propos de la mort d'André Bergeron, un des fondateurs de FO,

 

L’occasion leur était donnée de raconter avec objectivité la naissance de FO et ses conséquences sur le mouvement ouvrier et la première casse de nos acquis. Qu'ai-je entendu: "Bergeron, un des créateurs de FO était partisan d'un "syndicalisme indépendant", "indépendant des patrons et de de toute politique".

 

Voilà comment ils résument l'histoire.... aucun mot sur la naissance de FO et son pourquoi.

 

Alors racontons:

 

Nous sommes en 1947, nous venons de vivre (45-47) une période de conquis sociaux extraordinaires dans le sillage du CNR avec les ministres communistes, (sécu, statuts et avancées de toutes sortes, nationalisations, services publics).

 

Il fallait évidemment briser cette formidable invention sociale, D’autant plus que la guerre froide pointe son nez. Comment? Et bien en divisant le mouvement ouvrier. Et d'où va venir cette inspiration à la scission... des USA évidemment.

 

Inspirée de Bruxelles par Irving Brown, le 18 décembre 1947, décision est prise par Jouhaux, Bothereau, Delamarre…de démissionner du bureau confédéral de la CGT. Le 13 avril 1948, ils organisent le Congrès constitutif d’une nouvelle Confédération. La “CGT Force ouvrière” est née. La scission est consommée…

 

La responsabilité directe des syndicats américains dans la scission sera plus tard attestée par Georges Meany, nouveau secrétaire de l’AFL (American Fédération of Labour). En 1953, lors d’un “Club de la Presse” à Washington, l’homme déclarera en substance aux journalistes ébahis : “Il n’y a pas de forces plus importantes aux USA que les Fédérations syndicales américaines. Oui, nous avons un grand rôle à jouer à l’étranger. Tout aussi important, sinon plus, parce que nous pouvons nous permettre de le révéler maintenant, c’est avec l’argent des ouvriers de Détroit et d’ailleurs qu’il m’a été possible d’opérer la scission, très importante pour nous, de la CGT, en créant le syndicat FO” Dans une interview au Los Angeles Time en 1964, Thomas Bradent confirmera, quant à lui, que la CIA, dont il fut l’un des dirigeants, avait largement contribué au financement de FO.
Les conséquences seront terribles pour le mouvement social: division ouvrière, obstacles aux nouvelles conquêtes sociales, affaiblissement de la CGT, reprise en main des patrons après leur période noire de libération, facilitation de toute la casse des conquis.

 

Juste un exemple: la Sécu. En 1967 par ses ordonnances, De Caulle casse le principal acquis de la libération en instaurant dans les CA des caisses de sécu le paritarisme. Sous Croizat 3/4 des sièges étaient aux ouvriers, 1/4 aux patrons; Avec de Gaulle ce sera, outre la suppression des élections, le rapport 50-50, Il suffira désormais d'un syndicat minoritaire ( FO par exemple...) pour faire pencher la balance vers une gestion patronale et commencer le détricotage de l’œuvre du CNR et notre Sécu....

 

Voilà, c'était juste pour rétablir un peu de vérité historique. 

 

 

 

 

Camarade «frondeur» : bonjour.

 

Range ton café, je ne vais pas rester : je suis juste passé te faire une petite demande.

 

C’est tout simple : je voudrais que tu cesses maintenant – là  tout de suite  de te Foutre de ma gueule.

 

Parce que très sincèrement  ça commence à me gonfler que tu me prennes si fort pour un con.

 

Ça fait plusieurs semaines que je t’entends pousser des petits cris (auxquels la presse dominante, jamais en retard, elle non plus, d’une moquerie organisée, donne bien sûr un long écho) - et depuis que M. Macron a été mis dans le gouvernement de M. Valls avec la complicité de M. Hollande : tu les redoubles, comme si vraiment t’étais au bout du bout de l’extrémité de ton exaspération de progressiste outragé.

 

En substance : tu béguètes que t’en as quand même un peu ras le bol que ton candidat du changement soit (à ta grande surprise) devenu, sitôt qu’élu, et non moins que son prédécesseur, le président des possédant(e)s – et que ça serait bien qu’il envisage d’arrêter d’être de droite, parce que  toi franchement t ‘avais pas signé pour ça.

 

 En clair : tu racontes, avec une  voix de frissonnement long comme un bras de mer, que le P«S» est «de gauche», et qu’il ne faudrait point trop l’oublier non plus - parce que ça te fait de la peine, et bientôt de la Pen, si qu’on n’y prend point garde.

 

Mais mon bon : que crois-tu ?

 

Crois-tu qu’autour de toi, 60 millions de connards de base ont perdu la mémoire – et se laissent prendre à ta plainte ?

 

Crois-tu que nous n’avons pas relevé que dans la vraie vie, la droitisation de ton parti n’est pas exactement une nouveauté de la semaine dernière ?

 

Crois-tu que nous avons oublié qu’elle remonte, en vérité, et dans le meilleur des cas, aux années 1980 quand  Mitterrand et ses comparses de l’époque tournaient casaque sous les hourras  pour se rallier à Thatcher ?

 

Crois-tu que nous n’avons pas vu que vous n’avez, par la suite, plus jamais  cessé de prodiguer au patronat des flatteries dont même l’autre droite n’aurait jamais osé le gratifier si massivement.

 

Quand t’as adhéré au P«S» : tu savais où t’allais.

 

T’as franchi le seuil d’un parti de droite – qui avait très explicitement proclamé ses reniement(s).

 

T’as pas pu ne pas constater que l’endroit était pavoisé aux couleurs des marchés.

 

T’as pas pu ne pas humer qu’il sentait très fort le colloque de Villepinte.

 

Et cependant : t’es resté.

 

T’as trouvé que t’étais à ton aise chez les socialos

 

T’as estimé que t’étais chez toi chez les chasseurs d’«angélisme».

 

Alors, de grâce, camarade.

 

Épargne-toi le ridicule de te comporter comme si tu découvrais soudain des grosses touffes de libéralisme dans le potage au capital que tu lapes depuis tant d’années.

 

Et surtout, surtout, je te le redemande : arrête immédiatement de nous prendre pour des con (e)s.

 

 

Un demi-million de chômeurs en plus, une croissance nulle… et Hollande persiste dans sa politique de casse sociale ! Selon les chiffres du chômage publiés fin août, le nombre de demandeurs d’emplois a progressé de plus d’un demi-million depuis l’arrivée de François Hollande à l’Élysée. Fin juillet, il y avait 3 424 000 chômeurs (3 689 500 avec les DOM). Plus de 5 millions de personnes sont inscrites à Pôle emploi. Toutes les catégories sont touchées, y compris les jeunes malgré les divers contrats aidés et les stages (qui augmentent). La fameuse « courbe du chômage » ne s’est pas inversée !

 

 Cela n’est pas une surprise : la croissance est en berne. Le journal économique les Échos titrait un de ses articles le 18 août dernier : « la fin des illusions sur la reprise économique en France ». Effectivement, la progression du Produit intérieur brut a été nulle au 1er et 2e trimestre 2014. L’investissement des entreprises, pourtant gavées de douceurs par ce gouvernement, recule. Le chiffre de la croissance prévue pour 2014 est divisé par deux (de 1 % à 0,5 %) et il y a de sérieux doutes sur le fait que même la nouvelle prévision puisse être atteinte…, le déficit budgétaire sera supérieur à 4 % et la dette publique va augmenter. Et déjà les annonces de notation évoquent la baisse de la note française. La France est dans la nasse : la politique supposée permettre de construire l’avenir, de réduire les déficits, de sortir de la crise… ne remplit aucun des objectifs affirmés

 

Le discours des dirigeants européens est le même depuis des années : il faut de l’austérité et des « réformes de structure » (en clair : remise en cause des acquis sociaux, casse des services publics, baisse des salaires, etc.). Pour les économistes officiels     et les gouvernements, c’est simple : si leurs réformes donnent les résultats prévus, c’est qu’elles sont bonnes, il faut continuer ; et si les résultats ne sont pas au rendez-­vous, c’est que les réformes n’ont pas été menés avec assez d’énergie… Dans les deux cas, il faut donc continuer ! Exactement le choix de Hollande avec la fine équipe Valls-Macron.

 

Tout au plus Hollande demande-t-il plus de souplesse en matière budgétaire et se vante d’avoir obtenu au sommet européen du 30 août la tenue d’une réunion le 6 octobre sur la croissance et l’emploi. La situation économique européenne est telle que les objectifs budgétaires seront vraisemblablement un peu assouplis dans les faits. Même Mario Draghi, le président de la BCE a fait une déclaration en ce sens, ce qui lui a valu des critiques de la part de l’Allemagne.

 

Mais l’essentiel va être maintenu : pour les patrons européens, l’inspiration vient des États-Unis où, comme le montre une étude de la banque Natixis de juillet dernier, les salaires ont reculé durant la crise… tandis que seuls les Américains les plus riches ont des revenus en hausse. La politique de Hollande-Valls n’est pas une erreur, contrairement à ce que soutient maintenant l’ancienne ministre du Logement, Cécile Duflot (qui a écrit à propos de Valls que « seuls les fous persistent dans l’erreur ») ou les « frondeurs » du PS. Elle correspond à la logique profonde du capitalisme en crise. La rentrée sera « difficile » a annoncé Valls. Certes, mais pour qui ? Gattaz, le président du Medef a, lui, l’air très content !

 

 Seul les fous et les médias croient encore que le PS est de gauche

 

 

Allons voir tonton Mickey, tous à Eurodisney !
Moi, Mickey j’en ai rien à foutre
La petite souris à les bourses pleines
Pleines des dollars de tous les connards
Qui vont chercher un peu de rêves
En s’racontant plein de bobards.

 

Tu peux bien faire ça, au moins pour tes enfants
Leur montrer Eurodisney, serrer la main à tonton Mickey
Et après, on pourra tous crever en paix !

 

Mickey, c’est la morale, ça finit bien, c’est pas malsain
Tout est fait pour faire rêver,
On peut rester des heures debout
Pour faire un tour de spacemountain
Pendant ce temps les gens qui crèvent
Ils sont cachés, ce n’est pas pour nous.

 

Tu peux bien faire ça, au moins pour tes enfants
Pas pour ceux du tiers monde, qui fabriquent à bon marché
Tout ce qu’à Eurodisney, tu pourras  acheter.

 

Ne pas réfléchir, s’amuser avec Mickey
Exploiter les salariés, endormir les visiteurs
Encaisser les subventions
Ce monde merveilleux ce n’est qu’un leurre
Pour attirer tous les gamins
Et leur permettre de faire leur beurre.

 

Tu peux bien faire ça, au moins pour tes enfants
Pour que tonton Mickey les prennent sous son aile
Afin de bien les entuber et les chouter au virtuel.

 

 

Tous les catholiques et autres pratiquants sincères devraient forcement être de gauche !Nul ne peut servir deux maîtres : « car, ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon». Autrement dit, Dieu et la Richesse, car Mammon est l’ange de la richesse. Cet avertissement de saint Mathieu met en garde aussi bien contre la manière de gagner de l’argent, que la manière de le dépenser !

 

On ne peut pas aller à la messe le dimanche, faire preuve de charité chrétienne et ensuite aller tranquillement travailler dans une banque, être attaché commercial chez Coca Cola, écrire des articles faisant l’apologie de l’argent dans l’Express ou être un petit chef arbitraire sur un chantier !

 

Bien entendu on peut se donner bonne conscience en se disant que l’on n’est pas responsable de ce qui se passe en amont de nos décisions, mais «nul n’est plus aveugle que celui qui ne veut pas voir», et que par opposition aux mauvaises pratiques économiques comme le vol ou la fraude fiscale nous restons dans l’acceptable, nous respectons les règles. Mais quelles règles ? Celle fixées par Mammon ! Les règles de l’argent roi et du profit avant tout !

 

Tout croyant est en porte-à-faux avec sa foi, lorsqu’il s’agit de cautionner le système capitaliste en nourrissant les vautours de la finance. Il n’existe pas de bon croyant capitaliste qui aurait la Croix du Christ suspendue au-dessus de son ordinateur, puis qui irait se brancher sur internet pour placer son argent en bourse. Il n’existe pas non plus de bon croyant capitaliste qui va passer ses vacances à l’autre bout de la terre en profitant de la misère du pays pour passer un séjour de Pacha !

 

Donc, si vous êtes catholique et à fortiori pratiquant, vous êtes obligatoirement de gauche, sinon si vous êtes de droite c’est que vous n’avez pas tout compris dans les saintes écritures, ou que les capitalistes qui siègent à Rome vous ont mal expliqué, ce qui est remarquez le bien dans leur intérêt. A moins que vous ne vous mentiez à vous-même ! Mais là c’est du ressort de la psychanalyse. 

 

Pour finir, permettez-moi de citer une personne qui était je crois, un fervent catholique, Hugo Chavez : «Dieu et la nature sont sagesse, le monde a de l’eau en quantité suffisante pour que chacun ait de l’eau, le monde a suffisamment de richesses et de terres pour produire de la nourriture pour la population mondiale, le monde a suffisamment de pierres pour construire afin que personne ne soit laissé sans habitat. Le monde possède assez pour tous, donc, mais dans les faits une minorité s’est appropriée les richesses du monde, une minorité s’est appropriée l’or de la planète, de l’argent, des richesses minérales, des eaux, des bonnes terres, du pétrole, de toutes les richesses donc, et a concentré les richesses entre quelques mains : moins de 10% de la population du monde est propriétaire de la moitié de la richesse du monde entier et … plus de la moitié des habitants de la planète sont pauvres et chaque jour il y a de plus en plus de pauvres dans le monde.»

 

               « Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté »…CONFUCIUS

 

 

J’ai remarqué que lorsque vous titillez un peu le BdB, notre fameux Blaireau de Base,  à bout d’arguments, il vous traite rapidement de gauchiste, de communiste, de trotskiste ou même de fonctionnaire, et vous accuse de faire le jeu de la bourgeoisie et du patronat. Alors qu’il devrait être content, lui qui adule ces deux catégories.

 

Le BdB pense que ceux qui aident les plus pauvres, c’est parce qu’ils entretiennent leur fond de commerce, ça ne leur est jamais venu à l’esprit que l’on peut faire ça simplement gratuitement par conviction…, évidement le mot gratuit dans le type de société que le BdB défend ça n’a vraiment aucun sens.

 

Le BdB voit son monde disparaitre et son niveau de vie baisser, alors lui qui ne s’est jamais bougé le cul, cherche des boucs émissaires à sa lâcheté. Et là, il fait fort, comme il n’aime ni les immigrés, ni les gens trop à gauche il amalgame les deux. Lui qui ne s’est jamais battu, n’a jamais bougé, a toujours baissé son pantalon devant son patron, alors il crache son fiel où il peut, pauvre BdB !

 

Le BdB est très fort, il pourra dire par exemple que si Castro est encore en vie c’est la preuve qu’il bosse pour la CIA ! Que si les USA installent des bases militaires partout dans le monde, envahissent et bombardent à qui mieux mieux, c’est pour le bien-être des populations…qui en réchappent, et pour notre sécurité : t’aimerais toi que les « barbus te disent comment t’habiller, ici dans ton pays ! » Lobotomisé notre BdB, et le mot est encore faible !

 

Le BdB est friand de sécurité et de contrôle, enfin, pas pour lui mais pour les autres, ceux qui trichent ! Mais si vous parlez de contrôle des prix, de contrôle des loyers, contrôle des capitaux ou…, alors là il vous accuse de vouloir faire de la France une annexe de la Corée du Nord ! Quand je vous dis que rien ne l’arrête ! Et si on lui dit que les revenus de chacun devraient être rendus publics, il met en avant  le droit à la vie privée qui est une base sine qua non de toute société non totalitaire ! Excusez du peu !

 

Le BdB, parfois manifeste, mais pas pour plus de justice ou d’égalité, ni contre les licenciements, la précarité, le mal-logement, contre la casse de l’hôpital public…ou pour une meilleur répartition des richesses. Non, le BdB manifeste pour que certains n’aient pas les mêmes droits que lui, le BdB n’aime pas les autres, ce qu’il aime c’est faire chier les autres !

 

Le BdB, est capable de te dire avec une intonation pleine de conviction que le capitalisme et le libéralisme sont en train de supprimer la pauvreté et la faim dans le monde et que dans un laps de temps plus ou moins court si on le laisse faire tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. D’ailleurs ajoute-t-il, là où on le laisse prospérer à sa guise, il n’y a plus de pauvre, en Amérique par exemple, même les pauvres sont riches ! Là-bas, les pauvres ont une maison, une voiture…et un compte en banque bien rempli sans doute. Rien n’arrête le BdB surtout pas le ridicule !

 

Pour le BdB, le bonheur d’un pays est à son apogée lorsque l’abrutisation des masses domine la pensée, où le dictat du consumérisme dirige l’individu de la naissance jusqu’à la mort, où la course à la croissance détruit les ressources de la planète et où la pensée unique fait des individus de parfait soldats du capitalisme. Il vénère les rentiers et les actionnaires qui dans nos société ne produisent jamais rien et vivent du travail des autres, et pense que les individus doivent savoir rester à leur place et ne pas essayer de réfléchir à la place de ceux qui savent…réfléchir, de ce côté-là, il ne risque rien notre BdB !

 

                

 

 

Du pain et des jeux proclamait Jules César pour calmer la plèbe. Pour lui le pain comptait plus que les jeux car la faim pouvait emmener la révolte et le désordre. Deux mille ans après JC, les jeux sont planétaires et la malnutrition frappe plus d’un milliard d’êtres humains. Les jeux sont devenus hyper médiatisés et utilisés pour détourner l’attention des peuples et l’endormissement généralisé des masses, le sport de haut niveau devient l’opium du pauvre !

 

Car comment expliquer que l’audience des supporters augmente proportionnellement à la précarisation et aux difficultés d’existence des plus pauvres ? L’argent gangrène le sport et le dopage généralisé relativise les performances. En quelques années les sommes mises en jeu ont explosé : la pub, les paris, les temps d’antenne, les salaires des sportifs et les commissions de leurs agents. Tout ce négocie à coup de millions d’euros !

 

Comment expliquer que les rémunérations astronomiques des stars du ballon rond, de la F1, du golf ou du tennis n’interpellent  personne, à commencer par les pauvres. Quand progresse partout la misère, les foules communient leur ferveur avec un enthousiasme démesuré, et parfois fanatique ! Le sport devient une religion et à ce titre balaie toutes les questions de logique. Les exploits de tous ces « Zéros » est un rayon de bonheur dans leur existence d’exploitation et de soumission.

 

Au nom de la loi du sport ou de la fierté nationale, on passe l’éponge sur toutes les frasques extra sportives de nos champions, les affaires de callgirls nous amusent,  et leur réactions parfois violentes, physiques ou verbales nous font sourire, alors que pour moins que ça, la « racaille » de banlieue se retrouve en garde à vue !

 

Le supporter trouve normal qu’un sportif qui veut rompre un contrat qu’il a signé ne s’entraine plus, qu’il demande parfois des dédommagements de plusieurs millions. Et que penser de la grève guignolesque de l’équipe de France de football et de l’histoire des primes ? Que penser de subventions données par les municipalités à des équipes de millionnaires ?

 

Pour payer les contrats publicitaires les entreprises délocalisent. Déjà à l’époque de M. Jordan,  Nike lui donnait l’équivalent de 50 000 années salaire de celui qui produisait les vêtements de la marque dans le Sud Est asiatique ! Et les supporters continuent à idolâtrer ceux-là même qui les mettent au chômage, car si ces sportifs génèrent de l’argent, c’est seulement au profit d’une élite.

 

Pour ne pas payer d’impôt nos sportifs s’établissent à l’étranger. Après avoir profité des infrastructures sportives et des centres de formations payés par nos impôts ils ne veulent pas contribuer à perpétuer le système. Ce sont des parasites, des assistés qui n’ont aucune conscience du monde qui les entoure. Le smicard qui a du mal à joindre les deux bouts les comprend : « il faut faire quelque chose, car si l’on continue à taxer les sportifs ils vont tous partir » ! Et au café du commerce il pourra dire : « t’a vu l’équipe de France ? On est fort, on est les meilleurs ! »

 

Par contre ça ne les gênent pas de revenir pour représenter la France, empocher les primes et se faire de la pub : profiteurs jusqu’au bout. Ils se regardent le nombril et pas que…

 

"L’argent pollue toute chose et dégrade inexorablement la personne humaine"…A.EINSTEIN

 

 

RIGOLO SOCIALO ECOLO BOBO

 

Demandez à un socialiste s’il ne trouve pas que les capitalistes sont devenus fous? Il vous répondra qu’ils ne sont pas fous, mais que ce sont les dérives du système capitaliste emporté par le libéralisme qui ont abouti à cette crise. Et bien non, ce n’est pas la dérive du système : c’est le système ! Le libéralisme à outrance est l’aboutissement du capitalisme. Les socialistes font partie d’une famille politique qui a accompagné le libéralisme. Le PS a favorisé son avènement par ses capitulations successives et ses décisions qui ont libéré les flux financiers. Il a mis en œuvre une politique qui a été douce pour les détenteurs de stock-options, qui a privatisé à tour de bras, qui a œuvré avec zèle pour l’Europe du libre-échange et de la finance toute puissante. Au gouvernement, les socialistes font des cadeaux de riches aux riches et des cadeaux de pauvres aux pauvres. Seulement les cadeaux pour les pauvres ne durent jamais très longtemps et la contrepartie est toujours douloureuse !

 

Les verts-Europe-Ecologie ont trouvé un puissant somnifère pour l’endormissement des masses : « l’écologie et le réchauffement climatique. » Le FN, lui c’est spécialisé dans  « l’insécurité et l’immigration » : à chacun son truc ! Un écolo ramène tout à la sauvegarde de la planète, mais ce soucie peu de la vie du prolo. Quand avec moins de 1200 euros il faut payer son loyer, faire bouffer ses enfants, les éduquer et les soigner : l’avenir de la planète est au fond de son assiette. Parler d’écologie sans remettre en cause le système capitaliste, dont la seule obsession c’est de faire du profit coute que coute, est tout simplement de l’arnaque !

 

Donnez des conseils pour le tri des déchets alors que le véritable problème c’est la production des emballages, culpabiliser le citoyen plutôt que de condamner l’industriel c’est déjà choisir son camp ! Quand à ce qui concerne l’énergie, Daniel Cohn-Bendit, Éva Joly, Michèle Rivasi, Europe-Écologie et les Verts ont voté le 25 novembre 2009 pour le nucléaire au parlement européen, à l’époque du sommet de Copenhague sur le changement climatique. José BOVÉ s’était seulement abstenu.
Il parait que l’extrême droite est à nos portes, et alors ? Qui sont les responsables ? Lorsque la gauche plurielle a fait une politique de plus en plus droitière elle a naturellement ouvert la porte à la droite, et la droite elle-même en faisant une politique de plus en plus dure, ouvre naturellement la voie à l’extrême droite, tout cela n’a rien de surprenant. 
 

"L’art de la politique est de faire en sorte que les gens se désintéressent de ce qui les concerne"…Daniel MERMET

 

 

Notre fameux Blaireau de Base (BDB) affirme que la France n’est pas un pays capitaliste, mais un pays communiste qui s’ignore, parce que l’Etat contrôle tout, non, ne riez pas, le BDB pense ce qu’il dit. Pour lui l’Etat ne devrait s’occuper que de la police, la justice et l’armée, et supprimer les impôts qui obligent les entreprises à faire de l’optimisation fiscale, (entendez : fraude et évasion fiscale) pour survivre et mettre à l’abri le fruit de leur travail ! Dans son esprit, la police, la justice et l’armée ne devraient être là que pour protéger nos vaillants entrepreneurs contre ceux qui oseraient réclamer un minimum de justice sociale. Remarquons au passage que le BDB associe ce mot à délinquance… ou pire à communisme !

 

Le BDB confond tout et son contraire, voici par exemple une de ses analyses : « Les différentes gauches, que ce soit l’Allemagne nazie ou l’Urss stalinienne nous ont toutes conduits à la guerre, alors que quoi que l’on reproche au système capitaliste et aux banquiers, même si tout n’est pas parfais, au moins on a la paix »… heureux les simples d’esprit car le royaume des cieux, etc., etc.

 

Le BDB n’a pas peur de dire que « les gauchistes restent obnubilés par les soit disant  inégalités dues aux mérites, car c’est normal qu’un banquier ou qu’un PDG gagnent mieux que nous, les gauchistes sont jaloux des riches, alors que les vraies inégalités c’est le régime des fonctionnaires et les avantages des immigrés » ! Un des gros avantages du BBD, c’est qu’il réfléchit avec ce qui lui sert de cerveau et ne voit donc pas l’absurdité de ses propos !

 

Une des meilleures du BDB: « le secteur financier représente moins de 5% du PIB de la France. L’Etat en dépense 57%, la question suivante est de se demander si l’État nous fournit pour ce prix, plus de la moitié de ce qui fait notre vie quotidienne… donc, laissons la finance tranquille et combattons plutôt l’Etat ! »  Alors là, qui veut répondre ? Je sais, il faut remonter loin et ce n’est pas gagné !

 

Le BDB surgit là où on ne l’attend pas : « Il y a  une question toute simple que l’on peut poser aux partisans de l’évolution : qui est né le premier ? La poule ou l’œuf ? Si on suivait la logique évolutionniste on devrait penser qu’un stylo bille classique se transformerait tout seul, avec le temps, en stylo plume de plusieurs couleurs… Absurde, n’est-ce pas? Mais pas plus que le fait qu’une espèce se transforme en une autre, dont on ne voit d’ailleurs pas l’utilité. ».

 

Le BDB explique les problèmes actuels de la France par le fait que les profs et les journalistes seraient tous de gauche, et formatent le cerveau de nos enfants, alors que lui depuis qu’il écoute Soral, il sait comment marche le monde et ce qui est le mieux pour la France. Dommage qu’il ne soit pas sourd notre BdB !

 

Le BDB sait que tout est contrôlé par des forces supérieures, des francs-maçons aux illuminati en passant par des groupuscules dont on n’a jamais entendu parler, mais un de ses coups de maitre c’est le « mind control » ! Il s’agit d’un réseau de satellites envoyés et contrôlés par « le nouvel ordre mondial » qui peut lire dans nos pensées, nous faire grossir ou maigrir et qui peut même truquer les rencontres sportives en ralentissant les mouvements des joueurs de foot par exemple… je n’invente rien, taper « Mind Control sur internet et vous serez surpris. Je sais, le premier qui m’en a parlé, j’ai cru à une blague, mais il était sérieux, et là,  j’ai flippé !

 

Le BDB est capable de te faire des tableaux de natalité des français de souche comparée aux immigrés, en calculant le taux de mortalité divisé par le taux de clandestins afin de déterminer le pourcentage de métis dans 25 ans en te déclarant que l’ONU et l’UE  veulent multiplier l’immigration déjà écrasante afin de mélanger les races pour faire disparaitre les « souchiens », inutile de vous dire qu’il était très fier d’aller défiler avec les fachos  pour « Jour de Colère » Ils doivent avoir des conversations passionnantes !

 

           "L’homme ne sera jamais libre tant qu’il n’aura pas chassé la connerie de sa raison"…

 

 

Dans l’ensemble du monde, c’est le même discours : nous serions tous dans le même bateau face à la crise et aux efforts nécessaires. Cette fable est jour après jour démentie par les faits. En témoigne d’abord une étude anglaise sur les personnes qui possèdent plus de 1 million de dollars disponibles pour investir (ce qui veut dire que l’ensemble de leurs biens dépassent largement 1 million de dollars). Fin 2013, on en comptait 12,5 millions dans le monde, 46 % de plus qu’en 2008. Avec 550 000, la France reste la 7e puissance mondiale en nombre de millionnaires. Et ils ne s’oublient pas : les entreprises du CAC 40 ont versé en 2013 43 milliards d’euros à leurs actionnaires (soit 4 % de plus qu’en 2012).

 

Le nombre de ces millionnaires augmente partout, y compris dans des pays où la majorité de la population est dans la misère. Comme le note un consultant cité par le journal économique les Échos, « Certains pays comme le Nigeria connaissent une forte propagation de la pauvreté concomitamment à la hausse du nombre de millionnaires. »

 

Une autre étude émanant de l’ONG britannique Oxfam montre que près de la moitié des richesses mondiales (46 %) sont aujourd’hui détenues par 1 % de la population et que les 85 personnes les plus riches possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la population. La concentration des richesses s’est poursuivie pendant la crise : l’« élite » mondiale est de plus en plus riche tandis que la majorité de la population est exclue du festin. Et encore, on ne sait pas tout, car la concentration réelle des richesses est sans doute plus forte car une grande partie de la richesse de ceux en haut de l’échelle est dissimulée dans les paradis fiscaux !

 

Le problème n’est pas seulement que les riches soient riches c’est aussi que les riches confisquent les institutions politiques à leur profit. Les exemples récents sont nombreux en divers domaines : diminution de la fiscalité sur les hauts revenus (les riches payent moins d’impôts alors qu’ils ont une part plus grande du gâteau), atténuation au maximum de tous les projets de régulation de la finance consécutifs à la crise (aux USA, les financiers ont employé des centaines de lobbyistes et dépensé plus d’un milliard de dollars en ce sens), maintien de réglementations favorables aux grands groupes et donc aux super-riches qui les contrôlent…Les alternances entre droite et gauche sont donc largement de façade. Mais cela va au-delà : le capital, ce n’est pas seulement des richesses, mais le pouvoir de licencier, de décider de ce qui sera produit et de ce qui ne le sera pas, de fermer une usine pour la rouvrir ailleurs avec des travailleurs plus exploités, le pouvoir de sacrifier la santé des travailleurs et l’écologie aux profits à court terme.

 

Les inégalités ne sont pas une aberration du système capitaliste mais correspondent à sa logique profonde. Elles ont reculé seulement lorsque ceux d’en bas ont bénéficié d’un bon rapport de forces. Elles s’accroissent aujourd’hui sans frein. Les partis socialistes qui prétendaient réduire les inégalités sans remettre en cause le système sont devenus des partis sociaux libéraux, de moins en moins sociaux, de plus en plus libéraux, et dont les dirigeants sont à genoux devant les nantis. Pour imposer une autre logique, il faudra des luttes et …une relève politique

 

« Un socialiste est un charlatan qui prétends supprimer les misères sociales, sans faire le moindre tort ni au profit, ni au capital. »…Friedrich ENGELS

 

 

 

 

Le Pigeton

 

Un Pigeton est un animal qui a la tête d’un pigeon et le corps d’un mouton. Cet animal avale n’importe quoi et se laisse tondre sans réagir. Les Pigetons peuvent avoir des comportements collectifs, en étant capables de suivre un leader de la manière la plus irrationnelle, par millions. Entre deux phases d’une remarquable passivité, on peut trouver chez eux des accès de violence assimilables à des défoulements. En exploitant ce capital de violence on peut constituer des armées de Pigetons, de part et d’autre d’une frontière, derrière des bannières, et les amener à se combattre jusqu’à la mort avec le plus grand esprit de sacrifice. Lors de ces affrontements entre Pigetons de deux clans adverses, il n’est pas rare de voir des entreprises spécialisées fournir des armes aux deux camps, par souci d’équité.

 

Et pour éviter que des Pigetons d’un même camp se combattent, on les dote d’uniformes bien reconnaissables. Lors de la cessation des hostilités, des distributions de médailles sont pour eux l’objet d’une grande satisfaction et fierté. On peut alors organiser des cérémonies commémoratives se situant autour de la tombe d’un Pigeton inconnu, considéré alors comme le Pigeton-héros-type. Les guerres restent  des moments d’intense activité économique et de consommation. On assiste alors à un raccourci spectaculaire entre la production et la consommation, puisqu’on produit des tas de choses coûteuses et sophistiquées pour les casser immédiatement. Le coût de la main d’œuvre est alors au plus bas.

 

En temps de paix, le Pigeton est incité à consommer et à fournir de la laine, récoltée par des tondeurs de Pigetons, qui peuvent alors appartenir à une quelconque ethnie(s ) constituant les Euro-Pigetons.

 

Les tondeurs de Pigetons constituent-ils en quelque sorte une espèce différente ? Et bien, oui et non. En effet, un Pigeton lambda, à la suite d’un rituel appelé élections mute en général assez rapidement en se transformant lui-même en tondeur de Pigetons. Cette mutation peut être considérée comme un phénomène naturel. C’est l’expression de l’adage bien connu, que les pigetons dominants ont toujours en tête : « Tonds, ou sois tondu ! »

 

 

Les adultes aiment le film, les élèves bof !

 

  Je m'appelle Baptiste, j'ai dix ans, je suis en CM2, avec ma copine Maëel on est les deux meilleurs élèves de la classe. Des fois c'est elle et des fois c'est moi !

 

  Lundi matin, notre maîtresse, Madame Peillon est venue en classe avec un air tout bizarre.

 

   On était tous interrogatifs (sauf ceux qui n'avaient rien captés), on la regardait fixement et j'ai cru voir ses yeux se brouiller, comme si elle allait pleurer. Elle est pas du genre maussade Madame Peillon, même si elle peut parfois se montrer sévère et même revêche.

 

  Preuve qu’elle n’était pas dans son assiette, elle dit :

 

  - Asseyez-vous et taisez-vous !

 

  Devant nos airs ébahis, elle ajoute un peu désemparée et hésitante :

 

  - Sortez vos cahiers, aujourd'hui je dois vous parler de sexualité et de tolérance et demain on ira voir un film.

 

  Elle ne nous a pas dit grand-chose qu'on ne savait pas déjà sur les deux sexes. Pourtant, y a un truc qu'on a pas trop pigé, elle a dit que les filles et les garçons c'est pareil, y faut pas faire de différence. Pourtant, quand on joue au foot dans la cour, à part Zoé, y a que des garçons, les filles elles s'amusent entre elles.

 

  Le matin suivant, le car nous attendait devant l'école, tout le monde était un peu excité. Pour nous accompagner, il y avait la maman à Sami, celle de Marion et aussi celle de Doris et bien sûr Madame Peillon.

 

  Pendant le court voyage les langues allaient bon train, chacun de nous avait sa petite idée du film qui serait proposé. Les délires allaient de "Harry Potter" à "L"âge de glace" en passant par "La guerre des boutons". Comme j'étais assis derrière la maîtresse et parce que je suis délégué de la classe, tout le monde me tannait afin que j'interroge Madame Peillon. Ce que j'ai donc fait sans avoir de réponse, et toujours cet air triste et même inquiet.

 

  Nous voilà donc arrivés à la salle publique, là d'autres classes d'autres écoles vont assister à ce fameux film qui nous intrigue tant.

 

  Le film qu'on va visionner s'appelle "Tomboy", moi j'en ai jamais entendu parler, mais peut-être les copains sont mieux informés.

 

  Le film ne m'intéresse pas trop (sauf quelques passages), alors j'observe un peu mes camarades.

 

  Le rang complet derrière mon dos plaisante et chahute, on entend des "chut" du côté des adultes.

 

  La maîtresse, qui s'était mise un peu à l'écart avec une autre enseignante, elles ont chuchoté pendant toute la séance.

 

  Suzon, elle s'était mise à côté d'un garçon d'une autre classe, elle avait une tenue vraiment osée et négligée. A un moment, elle a tenté de glisser sa main où vous savez enfin je crois. En tous les cas ils se sont embrassés, je les ai vus. Mais les adultes ils ont rien vus, ils étaient trop occupés à regarder le film ou à papoter.

 

  A la fin du film il y a eu un peu de chahut, puis chacun est rentré dans son bus. On a fait l'appel et on est retournés en cours. La maîtresse a fait un résumé du film, sans doute pour que tout le monde comprenne bien la même chose.

 

Quand on entend la voix de Suzon.

 

- C'est des gouines et puis c'est tout.

 

  Mélanie d'un air un peu timide :

 

  - Dans le film, comme çà se termine bien à la fin, on peut penser que c'est bien mais dans la vrai vie, ce n’est pas bien, on n’a pas le droit de faire des choses comme çà.

 

  Hugo très sérieux :

 

  - A dix ans, déjà un garçon et une fille, ce n’est pas bien. Alors deux filles ! Et même çà pourrait être deux garçons ! Vous imaginez !

 

  Zoé demande la parole :

 

  - Moi j'aime pas les jeux de filles, j'aime pas m'habiller en fille, comme dans le film je préfère m'amuser avec les garçons, mais c'est pas pour ça que je voudrais être un garçon.

 

  Maële excédée :

 

  - On naît fille ou garçon, on ne le devient pas. Chez les animaux c'est pareil, il y a des mâles et des femelles, comme il y a des jeunes et des vieux. Je ne comprends pas pourquoi on voudrait inverser l'ordre des choses, c'est pas vous ni nous qui avons inventé l'homme et la femme et tout le reste.

 

  L'intervention très juste de Maële dérida toute la classe, on a eu l'impression que tout le monde venait de comprendre et les paroles fusaient de toutes parts. Madame Peillon était dépassée, je ne l'avais jamais vue comme çà. Debout, les bras tendus vers le ciel, elle tentait de se faire entendre, son visage était tout rouge, ses yeux étaient devenus vitreux. Son autorité en prenait un coup, la classe était déchaînée.

 

Le vacarme était à son maximum quand la porte s'ouvrit brutalement, Le Directeur, Monsieur Peillon entra dans la salle comme un courant d'air. En quelques secondes, les bruits disparurent, plus un mot. Le regard noir du Directeur en direction de sa femme annonçait sans doute une soirée orageuse entre les époux, comme des fois à la maison quand mon père engueule ma mère.

 

  Monsieur Peillon n'avait prononcé qu'une seule phrase - vous serez tous punis -, il était déjà parti.

 

   Notre première leçon de sexualité et de tolérance s'achevait ainsi. Vivement la prochaine qu'on s'amuse un peu !!

 

 

 

 

J’ai un super boulot, je passe mes journées à draguer les filles. Je déambule dans la voiture de service, côté passager, le bras à la portière, ray-ban et chemise entrouverte. Ce que j’adore, c’est doubler les voitures qui respectent les limitations de vitesse. Tu les toises du regard, tu te sens supérieur, c’est toi le boss, t’es un winner ! C’est comme quand un feu rouge est trop long, un coup de sirène et tu le grilles, et les autres restent comme des cons à attendre le feu vert.

 

A Strasbourg, pour le sommet de l’Otan, on se faisait chier. Nous étions postés sur un monticule de terre surplombant les manifestants qui défilaient au-dessous de nous. A un moment, un gars d’une autre unité a ramassé une pierre et l’a jetée sur les manifestants, ça a été le signal, nous les avons canardés comme des malades. C’est moi qui tire le mieux, j’ai eu deux «pétasses» en pleine tête !

 

J’aime bien les manifs, on se déguise en manifestants, et on casse des vitrines. On tire même des bouteilles sur nos collègues qui sont en uniforme et qui n’attendent que ça pour charger sur tous ces dégénérés qui hurlent des slogans. Parfois, c’est compliqué parce que ce sont des mecs de groupes d’extrême droite qui viennent foutre le bordel, et eux on n’a pas le droit de les cogner, il faut les laisser se tirer. Heureusement il y a des codes pour les reconnaître.

 

La nuit quand on fait des contrôles, on connait les endroits ou des occasionnelles font des passes pour boucler les fins de mois. Elles n’ont pas de souteneurs, alors on se fait un petit extra. De toute façon elles ne vont pas porter plainte ! Parfois en plus de baiser à l’œil, on leur soutire un peu de pognon, le super pied ! Le soir on aime bien contrôler des jeunes qui rentrent seuls, le jeu c’est de les secouer et les insulter jusqu’à ce qu’ils pètent un plomb. Alors là c’est gagné, hop, une garde à vue ! C’est facile de remplir ses objectifs!

 

Quand il y a des embouteillages, on met le gyrophare, deux collègues descendent de la voiture, font garer la populace et en avant. Nous on passe, les autres se démerdent. Dans les quartiers, ils nous aiment pas, nous non plus, mais s’ils sortent de leur territoire alors là on rigole : contrôles, mises à terre, clefs de bras, crachats, insultes, c’est nous les plus forts ! Après, il suffit de dire que des jeunes ont lâchement agressé des forces de l’ordre et le tour est joué : le 20H en fait sa une !

 

La journée, quand on croise une autre patrouille, on s’arrête pour discuter, parfois en plein rond-point. On se gare à l’arrache, et personne n’ose rien dire. Les gens ralentissent, ils ont peur. Personne ne l’ouvre, j’aime ça. Et si quelqu’un fait le malin, on le contrôle et on le verbalise.

 

Tout a basculé, lorsque j’ai eu besoin d’argent pour payer mes dettes de jeux, et oui je dépense plus que je ne gagne. J’ai décidé de me faire une banque, je ne suis pas plus con qu’un autre. Le jour «j», j’enfile ma cagoule, j’entre dans la banque, je sors mon flingue et je crie «police, personne ne bouge». Putain de merde, en plus c’est la voiture de service que j’ai garée devant la banque. J’ai dû trop fumer hier soir, pourtant je le sais: la fumette après la coke et le whisky, ce n’est pas bon!

 

                          «Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux»
                                                                       É. DE LA BOETIE 
            

                                                                     

 

 

Le Blaireau de base n’aime pas les fonctionnaires, les pauvres et son voisin. Les plus riches l’ont persuadé qu’il vit dans  un enfer fiscal et bureaucratique,  alors, pour combattre ses fantasmes, il propose d’écrire de longues lettres à l’administration pour demander des tas de formulaires, être très procédurier pour réclamer tel ou tel imprimé, de demander des confirmations, écrire, envoyer des e-mails, contester afin de créer des dizaines, des centaines de milliers de dossiers à traiter pour emmerder les fonctionnaires ! Car  dans sa petite tête, ces gens-là ne glandent rien, il n’y a que lui qui travaille le BdB,…, ça pour travailler, il travaille, mais du chapeau !

 

Le BdB aime profiter des autres, mais ne veut surtout rien donner. Les fruits de son travail sont à lui. Les fruits du nôtre doivent également lui revenir. Il utilise nos infrastructures, notre système de soins, notre système de formation et d’éducation, notre système agricole, etc. Mais il ne veut pas payer. Comme tout bon libéral, il est adepte du renard libre dans un poulailler libre. Notre BdB, vous l’avez compris, soutient le libéralisme, seulement lui, souvent, il est …smicard !

 

Le BD met toute sa connerie au service de son idéologie ; dans une conversation ou un article sur la deuxième guerre mondiale par exemple, il va passer la majeure partie de son temps à faire de l’anti communisme, et pas un mot sur le nazisme. Et si un autre sujet est le colonialisme, il est capable de ne parler que de la Chine ! Edifiant, il a ses priorité notre BdB, peu importe le sujet, lui il parle de la Chine ou d’anticommunisme !

 

Le BdB, tu peux essayer autant que tu voudras de lui expliquer, il n’est pas capable de comprendre… C’est le propre du BdB, il est stupide… Du coup, le stupide intègre les stupidités rabâchées par ceux qui ne veulent surtout pas qu’il ne soit plus stupide, parce que le BdB n’est que le jouet de sa propre instrumentalisation. Le BdB attend le grand soir qu’on lui promet et le jour de la chasse au communiste, au fonctionnaire ou à l’étranger ! Le jour où il sera instruit, qu’est-ce qu’il va se trouver stupide…

 

Le BdB n’admettra jamais qu’il est manipulé et alors, comment lui demander d’appréhender des concepts et de réfléchir à autre chose que la propagande de TF1 et des médias associés, alors que durant toute sa vie, on l’a conditionné à  « réagir ». Après avoir fait en sorte qu’il ne soit pas instruit, c’est comme imaginer qu’il puisse un jour réaliser qu’il n’avait même pas le choix, c’est impossible… Parce que ce n’est pas de sa faute, il est seulement déficient émotionnellement et intellectuellement…

 

Le BdB gouverné par ses frustration ne comprend pas qu’un non fonctionnaire peut défendre les services publics, qu’une personne qui n’est pas SDF défende le droit au logement ou qu’une personne ayant un bon salaire trouve que le SMIC est trop faible…etc.,  pourtant, le BdB ne défend pas que ses intérêt il défend aussi ceux des castes supérieures, mais le BdB est un aigri congénital.

 

Le BdB, a trouvé un slogan vis-à-vis de ceux qui veulent défendre leurs droits sociaux ou défendre leurs acquis : « vous avez peur du changement ! » ou alors « vous rester sur des principes anciens »…marrant, non, pour des gens qui veulent nous réexpédier au XIX siècle en ce qui concerne nos conditions de vie. Parfois il ne me fait pas rire le blaireau de base !

 

« Le blaireau  est un charlatan qui prétends supprimer les misères sociales, sans faire le moindre tort ni au capital, ni au profit. »

 

 

 

 

Toute la France qui travaille, celle qui voudrait travailler, celle qui a travaillé et s'épuise à soutenir celle qui voudrait travailler ou aider celle qui travaille, attendait le communiqué.

 

 Quand le robot de service s'est dirigé vers le clavier, cette France a retenu son souffle.

 

 Enfin l'annonce attendue allait gazouiller,  les facebookmakers prenaient les paris, "@" allait faire tinter alertes et alarmes, avant que ne s'en emparent micros et rotatives.

 

C'est par l'AFP que l'on a appris la nouvelle en ce samedi soir. François Hollande mettait "fin à sa vie commune avec le MEDEF".

 

Son service de presse a aussitôt toqué à la CFDT. Elle roupillait à cette heure du sommeil du juste. Choqué par la nouvelle, le secrétaire général de la CFDT a déclaré: "A quoi allons-nous servir désormais?"

 

Oui, à quoi?

 

 Dans un communiqué Pierre Gattaz, le patron des patrons remerciait  «l'extraordinaire personnel de l'Elysée». «Je n'oublierai jamais son dévouement ni l'émotion au moment du départ»

 

C'est alors qu'une nouvelle fois, l'AFP annonçait: "François Hollande vient de reprendre sa vie commune avec le MEDEF. Et ça n'a rien à voir avec sa vie privée".

Ouf, on respire mieux.

 

 

"On a l'impression que Pierre Gattaz est devenu le premier ministre et que les ministres sont des employeurs": Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT

 

 

 

 

 

MEFIEZ-VOUS DES SYNDICATS !         

 

 par ROBERT GILS’il est bien une chose qui n’entre pas dans mon schéma intellectuel, c’est bien la retraite. Il reste bien quelques énergumènes qui clandestinement essaient de propager cette chimère, mais je sais bien que leur combat ne mène à rien. De toute façon moi je n’ai besoin de personne, l’éducation que mon père m’a donné fait que je me concentre sur les besoins essentiels de comment remplir ma gamelle et que je fais attention de ne pas mécontenter ceux qui me donnent du boulot pour me permettre de la remplir.

 

Si je bosse bien et que mon patron est de bonne humeur, il m’augmentera, et si je bosse mal alors mon salaire baisse, donc restons concentré sur nos taches et mettons notre langue dans notre poche. De toute façon c’est une règle basique et elle me convient très bien. Suivant ces principes de bon sens, je m’emploie chaque jour à faire du mieux que je peux pour faire avancer la machine, en espérant pouvoir conserver mon travail.

 

Parfois j’arrive à m’offrir un petit plaisir grâce au dur labeur de la semaine. Je parle de semaine, mais en fait depuis que le dimanche est devenu un jour comme un autre, la semaine est devenue virtuelle, d’autant plus que maintenant le rythme de vie est devenu plus facile : 12 heures de travail, 6 heures de repos, 12 heures de travail, et ainsi de suite. Avant il y avait parait-il des « ruptures » appelées congés ou jours fériés, mais c’était extrêmement compliqué à gérer et cela désorganisait la production… je ne sais pas si c’est vrai, tellement cela parait aberrant ! En attendant il faut que je me concentre sur mon travail, sinon ils mettront une machine à ma place et je me retrouverais à la rue. Mais si je suis sérieux, à la fin de l’année je n’aurais peut-être pas à négocier une baisse trop importante de mon salaire.

 

Hier à la fin de notre période de travail, on nous a tous réunis dans un immense hangar pour nous mettre en garde contre des gens qui essaient de promouvoir des idées subversives. On nous a rappelé qu’au XX siècle, des terroristes appelés vulgairement « syndicat » sabordaient l’économie et la production par des grèves et des revendications en prenant en otage aussi bien les dirigeants des entreprises que parfois l’ensemble de la population.

 

Ces gens-là voulaient inverser l’ordre naturel des choses, leurs méthodes violentes ont obligé la société à mettre en œuvre des choses complètement immorales comme de meilleurs salaires, une bonne retraite, des jours de repos payés, un système de santé pour tous… Heureusement, il y avait aussi des salariés courageux qui s’opposaient à ces terroristes et collaboraient avec le patronat, et c’est grâce à ces gens-là que nous avons maintenant un travail correspondant aux besoins qui ont été délimités pour nous. Il ne faut pas oublier que nous allons tous dans la même direction, nous devons être unis derrière notre entreprise, notre pays, derrière des gens auxquels nous avons délégué toute notre confiance. Si nous n’avançons pas tous au même rythme c’est que nous n’avons pas tous les mêmes qualités ni les mêmes mérites. C’est tellement évident que je ne sais pas pourquoi on nous le rappelle à chaque fois, peut-être que certains sont un peu lents à la compréhension !

 

On nous a demandé de faire preuve de responsabilité et de dénoncer toute personne qui paraitrait suspecte. On nous a rappelé que soutenir ou seulement adresser la parole à un « terrosyndicaliste » peut directement nous conduire dans un camp de rééducation. Déjà autour de moi, des lèches cul regroupaient d’éventuels suspects, en croisant le regard de l’un d’eux je me suis fait la remarque qu’effectivement il était différent.

 

Alors j’ai essayé mentalement de passer en revue toutes les personnes que je côtoie au boulot ou dans la rue pour voir si je ne reconnaissais pas cette expression dans les yeux de certains. J’en étais à réfléchir sur le fait que je croise peut-être tous les jours ces ennemis du système, lorsque deux lèches cul me firent brutalement sortir du rang et me poussèrent en direction du groupe de suspects qui était maintenant assez important. J’essayais de crier, mais seul le regard froid de mes gardiens me répondit…

 

      "Ceux qui luttent ne sont pas surs de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu"

 

 

 

 

Combien de fois n’a-t-on pas entendu de la part des commentateurs et des politiques que l’intransigeance des revendications salariales mettrait le pays à genoux. Il faut bien admettre que ce discours culpabilisant a porté ses fruits, et au fil du temps, on a vu les organisations syndicales mettre un bémol à leurs revendications. Depuis les années 80 la classe ouvrière de France a perdu des acquis arrachés par de longues luttes au cours des décennies passées, le principal acquis étant le droit démocratique de négocier collectivement le niveau de salaire.

 

 

 Ce sont des reculades successives, qui leur ont permis d’amasser un immense trésor de guerre qu’ils utilisent pour délocaliser les entreprises et la production. Au nom  de l’intérêt général,  ils exigent toujours d’avantage de sacrifices de notre part. Sous le prétexte de la crise économique, alors que les bénéfices explosent années après années, les grands patrons de l’industrie ont jeté au chômage et dans la précarité des millions de travailleurs, permettant ainsi aux capitaines d’industrie de parfaire leur chantage. Nous avons tolérer la transformation d’une partie croissante des ouvriers en chômeurs chroniques, en miséreux vivant des miettes d’une société en décomposition.

 

Contre ceux qui ont résisté, les journalistes et les politiques ont glosé sur les régimes spéciaux, sur ces « bénéficiaires de lois obsolètes », sur ce « privilège intolérable ». Mais ces journalistes ont oublié de mentionner le « privilège intolérable » des actionnaires, ces « bénéficiaires » d’abattements fiscaux, et de démontrer la « nécessité économique et démocratique » de taxer leurs revenus financiers. Mais ils n’ont pas fait le moindre lien entre la misère des uns et l’opulence affichée sans retenue par ceux qui nous demandent de faire des efforts et de se serrer la ceinture.

 

La gauche ne fait pas plus mal que la droite, mais elle, au moins, elle est de gauche ! Cela fait trente ans que j’entends ce refrain, qui éloigne chaque jour un peu plus nos compatriotes de votre parti de notables qui est devenu un adepte du social libéralisme à la mode social-démocrate. Combien de temps allons-nous continuer de la sorte pour changer de politique merdique à une politique révolutionnaire…

       ILS NOUS PRENNENT POUR DES CONS, PARCE QUE L’ON EST DES MOUTONS !                                                           

 

Blaireau c’est reparti !!

 

Je sais que tu en as marre de voir ton niveau de vie baisser, de subir le chômage, de cumuler les CDD et les contrats d’intérims alors qu’à côté, même si tu ne les as jamais vu, des Mohamed touchent des fortunes en allocs sans rien glander ! Dans tes mails, tu lis que Rachid gruge la sécu avec de fausses cartes vitales, et que Yasmina profite du système alors qu’elle n’est même plus en France. Ces infos que tu n’as aucune chance de vérifier, tu les crois, car elles te permettent d’accepter ton salaire de misère. Et tu comprends pourquoi les caisses sont vides, ce n’est pas à cause de toi, mais de ces salauds d’immigrés!

 

Certes, la démocratie politique sans la démocratie sociale, c’est bancal. Mais, le problème, vois-tu, c’est que tu as la mémoire courte. Rappelle-toi que dans les années 80-90, tu avais eu les mêmes pensées et les mêmes réactions quand Charles Pasqua était ministre de l’Intérieur… Tu avais jubilé en l’entendant affirmer qu’il expulserait tous les immigrés sans-papiers, par train s’il le fallait ! Après, la gauche plurielle est revenue au pouvoir en continuant la même politique avec Rocard et sa misère du monde, puis le Chevènement avec ses sauvageons et ses centres de rétention, et enfin la droite, Chirac avec ses odeurs et le karcher à Sarko.

 

La condition d’immigrée s’est durcie : regarde les camps de roms, les expulsions, les parents d’élèves raflés à la sortie des écoles, les travailleurs sans-papiers…Et pourtant, tu es toujours dans la même merde ! Tes proches aussi… On te l’avait pourtant dit que les lois racistes n’amélioreraient pas ta condition : plus la situation des étrangers se précarise, plus la tienne se détériore…

 

Tu ne trouves pas ça bizarre, étonnant, paradoxal, louche ? Non ? !!! Tu n’as pas le sentiment qu’on t’a berné ? Qu’on t’a pris pour un con ? Les Le Pen et consorts ont affirmé que l’étranger, l’immigré, le nègre, le jaune, le bougnoule, causait ta propre misère, en piquant ton job, tes allocs, ton confort… Et pourtant, malgré des lois anti-immigration de plus en plus dures, ta vie  ne s’est pas améliorée

 

Ce n’est pas l’arabe du coin, avec qui tu fais ton tiercé, qui reçoit tous les ans un chèque du Trésor public de quelques millions d’euros au titre du bouclier fiscal. Si tu désires rester dans la misère intellectuelle et la haine de l’autre… chacun ses fantasmes ! Mais, réfléchi ! Le racisme en politique n’est d’aucune efficacité pour améliorer la situation, la tienne, celle de tes proches, et des comptes publics…Dis-toi bien, que  Le Pen et leurs amis n’iront jamais prendre l’argent là où il se trouve.

 

"Si le capitalisme ne respecte pas les frontières, pourquoi les individus devraient le faire"…Yves PEIRAT

 

 

 

 

Blaireau !!

 

Qui peut se vanter de n'avoir jamais entendu dans notre bon pays si tolérant cette phrase qui fait froid dans le dos et annonce une suite qui affirme tout le contraire de la formule liminaire ? C'est la  saison, le début avant la cascade de saloperies en tous genres, de petites mesquineries infâmes et de coups bas scabreux. Préparez vos mouchoirs, la bassesse se porte désormais en majesté ….

 

« Je ne suis pas raciste mais il faut bien admettre que ces gens-là ne sont pas comme nous. Ils ne travaillent pas et passent leur temps en d'étranges trafics qui ne me disent rien qui vaille. Mes voisins du dessus, il ne faut pas dire, sont charmants et disent toujours bonjour, mais ce n'est vraiment pas très catholique, c'est le cas de le dire, toutes ces allées et venues. Je me demande de quoi ils vivent. Enfin, j'ai ma petite idée ... »

 

« Je ne suis pas raciste, mais c'est pas possible de continuer ainsi. Ces femmes n'arrêtent pas de faire des enfants. Ce n'est pas étonnant, elles ne prennent pas la peine de les élever correctement. Elles ne pensent qu'à nos allocations et aucune d'elles ne travaille. Quant à leurs maris, tous plus fainéants les uns que les autres. Elle n'est pas prête de se redresser notre France ! »

 

« Je ne suis pas raciste, mais je ne voudrai jamais voir ma fille sortir avec un de ces garçons. Ils ont toujours le pantalon en bas des jambes, une casquette vissée sur la tête. Ils ne font rien de leurs journées, crachent à longueur d'ennui et insultent toutes les filles qui passent à portée de voix. Ce n'est pas la peine d'être grand clerc pour comprendre le sort qu'ils lui feraient subir. Un voile sur la tête et enfermée à la maison ! »

 

« Je ne suis pas raciste, mais on se demande bien pourquoi c'est toujours pour eux ces boulots. On dirait qu'ils se réservent ce travail. Pas une place pour les Français, les vrais, ceux qui sont nés ici. C'est curieux ; on dit qu'il y a du chômage et on va encore chercher tous ces hommes de couleur pour travailler sur les chantiers. C'est louche tout ça ! »

 

« Je ne suis pas raciste, mais c'est quand même bizarre qu'il n'y ait que ces gens-là qui trouvent un logement dans les HLM. Comme s'il n'y avait plus rien pour les Français ? D'ailleurs, quand il en reste quelques-uns dans les immeubles, ils finissent par partir à cause du bruit, des odeurs et des remarques qu'on leur fait tous les jours. Ça ne peut plus durer ! »

 

« Je ne suis pas raciste, mais regardez un peu dans les transports en commun ! C'est noir de monde ma bonne dame. On dirait que ça leur est réservé. Et si vous remarquez bien, il n'y en a pas un qui paie son ticket. Et croyez-vous qu'on les contrôle ? Pas fous les contrôleurs, ils ne vont pas risquer l'émeute et c'est toujours nous qu'ils viennent ennuyer ! »

 

 

 

 Les plus folles rumeurs circulent, les propos les plus absurdes laissent des traces terribles dans la population. On laisse croire, on sous-entend, on suggère, on suppose … Et toujours au café du commerce, au marché, dans une file d'attente ou bien une conversation aimable surgit la terrible, la redoutable petite phrase prononcée par une bonne tête de BLAIREAU, bien sous tout rapport :

 

« Je ne suis pas raciste, mais ... »

 

 

Bonjour messieurs dames, conformément à votre contrat de prêt je suis venu faire le bilan de l’année écoulée pour voir si le taux de l’emprunt que vous avez effectué chez  nous pour l’achat de votre appartement pourra être maintenu.

 

Vous avez toujours été de bons clients, mais les temps sont durs et nous allons être obligés d’être, comment dire…d’être plus attentifs. Les risques encourus sont de plus en plus importants, et vous comprendrez que si l’on fait n’importe quoi, nous allons à la catastrophe. Et si nous allons à la catastrophe, qui demain vous prêtera de l’argent à vous ou à vos enfants ? Vous comprenez qu’avec la conjoncture nous devons prendre des précautions, dans l’intérêt général, évidemment.

 

Donc voilà, je vois que vos salaires n’ont pas augmenté, mais ils n’ont pas baissé non plus. Quoi qu’avec la hausse des prix, en fait, il ont baissé de 2%. Nous sommes donc obligés d’en tenir compte.

 

Alors commençons par le chauffage, bien, au premier coup d’œil je vois que vous consommez trop. Comment ? L’hiver a été froid et les enfants sont petits. Ce ne sont pas des remarques très constructives, ça, chère madame. L’hiver c’est l’hiver !

 

Par contre, ce qui saute aux yeux, ce sont les dépenses liées aux anniversaires et à Noël. Là on est dans le rouge. Je ne sais pas comment je vais pouvoir expliquer cela à… Excusez-moi, monsieur, vous me dites que vous faites attention, que vous n’êtes jamais à découvert et que vous remboursez vos mensualités. Mais heureusement, Monsieur, sinon,…oui c’est ce que j’ai cru comprendre, c’est pour les anniversaires et le Noël des enfants. Mais on ne fait pas ce que l’on veut avec son argent, monsieur !

 

Bien, j’ai constaté en arrivant que vous aviez un potager. Vous savez que la législation devient de plus en plus sévère sur le traitement des légumes et la conservation des graines. Vous prenez des risques à cultiver vous-même vos légumes, et franchement pour le bénéfice que vous en retirez ! De toute façon notre banque, votre banque devrais-je dire, a des accords avec de nombreux groupes agroalimentaires. Vous ne voudriez quand même pas jouer contre votre camp. Allez un bon conseil, une belle pelouse à la place du potager, et on n’en parle plus.

 

 Je présume que la vieille voiture garée devant chez vous, vous appartient ? Comment ça, elle n’est pas vieille et elle n’a que deux ans. Très bien, mais je vous conseille de réfléchir à en acheter une neuve. Actuellement nous pourrions vous accorder un prêt à 3%, et ce geste d’investissement serait un signe encourageant pour la suite de notre collaboration. Et pensez aux enfants, une voiture neuve c’est plus de sécurité, et une voiture plus grande, c’est plus de confort.

 

Bien, on va faire une première analyse. Malheureusement, au vu des premiers résultats, je suis obligé de vous dégrader : de « client confiance +++ » je suis obligé de vous passer à « client confiance ++ », ce n’est pas encore trop grave. Ce petit changement va faire que l’on est obligé d’augmenter le taux de votre emprunt de 4,5%. Évidemment si dans les 30 jours vous prenez des mesures concrètes pour améliorer votre situation, l’augmentation peut être réduite à 4,1 ou même 3,9 %. Dans mon rapport vous verrez que le plus préoccupant ce sont les dépenses liées aux enfants. Dans l’idéal ce serait de vous en débarrasser complètement, je sais que ce n’est pas facile, mais déjà vous vous sépareriez de la moitié, ce serait une preuve que vous prenez en compte nos recommandations et cela aiderait à  restaurer la confiance entre nous !

 

Allez, au revoir, bonne journée et surtout, prenez rapidement des mesures appropriées. Je sais, vous avez l’impression que tout va bien, vous avez toujours travaillé, vous savez gérer votre budget, c’est bien, et c’est pour cela que je ne voudrais pas avoir à saisir votre appartement …Vous m’êtes sympathique !

 

« Qui ne défends pas ses droits mérite de les perdre. »…Gérard HAAS

 

 

 

 

LES MILLIARDAIRES VOUS REMERCIENT

 

Les 1.000 milliardaires recensés sur cette planète vous remercient pour votre formidable aptitude à les enrichir quotidiennement, en privilégiant leurs produits manufacturés, payés des clopinettes aux milliards d’esclaves des pays sous-développés et que vous achetez cent fois plus cher .

 

Les 358 familles les plus riches qui possèdent la moitié de la fortune mondiale se régalent à l’idée que vous achetiez leurs produits et apprécient la pub que vous faites pour leurs noms désormais célèbres. Elles se réjouissent que vous acceptiez de payer très cher leurs marques afin  de paraître plus riches que vous n’êtes. Et trouvent amusant que vous ayez la gentillesse de bien vouloir les porter en circulant en ville, afin que tout votre petit monde les voient, les envient, et ainsi les achètent à leur tour. Merci de favoriser leurs commerces et de suivre leurs modes très vite obsolètes, mais aussi rapidement renouvelées.

 

Les milliardaires du monde entier et leur cohorte des plus belles filles du monde qui font la une des magazines que vous achetez, remercient également vos armées de bien vouloir, aux frais de vos peuples et des contribuables, faire respecter l’ordre dans les couloirs que franchissent nos yachts en acajou pour pouvoir en paix rejoindre nos nombreux paradis fiscaux. Ceci nous encourage à continuer encore longtemps, puisque c’est à vous que nous devons de nous gaver quotidiennement de caviar, de champagne, de dormir dans des suites cinq étoiles et de rouler en somptueuses voitures de sport.

 

Continuez donc bien sagement à vous en prendre aux fonctionnaires, aux cloportes gauchistes et aux grévistes preneurs d’otage et autres salauds comme Feu Chavez. Pendant que l’on fait assassiner peinard les journalistes d’opposition au Honduras et les syndicalistes en Colombie dans la plus exquise des confidentialités, rien ne se sait et tout se poursuit. Merci également de nous laisser exploiter les dernières ressources planétaires tout en détruisant la nature avec une certaine désinvolture. Et ensuite c’est vous qui payerez au bout de la chaine de distribution, le supplément que représente l’horrible problème posé par les déchets qui débordent dans vos poubelles et infesteront vos vies et celles de vos générations futures.

 

Merci encore, de soutenir les contre-réformes consistant à vous déposséder  de vos derniers droits sociaux, et d’accepter une baisse constante de vos salaires.

 

Merci surtout de dépenser votre énergie à vous dévorer entre vous, à vous défouler consciencieusement sur du bouc émissaire à forte teneur appauvrie, car sans cela, je dois bien vous l’avouer, à 1000 contre 7 milliards, on aurait quand même un peu de mal à garder nos distances.

 

 

 

 

Le BdB, notre fameux Blaireau de Base, est partisan d’un  système fou basé sur le débridage de tous les paramètres, le retrait de tous les fusibles, la dérégularisation, le « renard libre dans un poulailler libre », caricature des libertés, il veut nous les imposer comme une nouvelle religion.

 

Le BdB a une analyse très poussée de la dernière grève des footballeurs contre la taxe à 75% au-delà d’un million, pour lui :  « Avec le foot, tout le monde verra que la résistance au socialisme fiscal et budgétaire est un facteur de cohésion inter classes, c’est une jacquerie fiscale : quand le peuple se dresse contre le pouvoir parce qu’il trouve la fiscalité trop pesante » …et oui, vous êtes comme moi, que répondre à tant de bêtises en si peu de ligne !

 

Le BDB est capable de te comparer la richesse à la beauté : « y’a bien des gens moches et des gens beaux, alors selon vous il faudrait les défigurer pour les rendre tous moches ? » alors que la différence c’est que pour être beau il n’est pas nécessaire d’écraser ni d’exploiter les autres, de détruire leur existence, de les pousser au désespoir ou de les voler. Pour être riche si, dans la plupart des cas, mais c’est au-dessus de sa compréhension, au BdB !

 

Le BDB, pour expliquer pourquoi les pays arabes sont selon lui arriérés, en arrive à calculer le coût économique de la religion musulmane, en l’expliquant par le temps consommé pendant la prière quotidienne, la perte de productivité du mois du ramadan ou du pèlerinage à la Mecque et l’inactivité forcée des femmes ! Là franchement, rien ne l’arrête, on atteint des sommets ! Il pourrait aussi se demander pourquoi dans nos sociétés, alors que nous produisons de plus en plus de richesses, la population s’appauvrit de plus en plus. Mais là c’est un peu compliqué pour lui, alors il trouvera ses éternels boucs émissaires de l’immigré au fonctionnaire ! Quant à savoir pourquoi des pays catholiques sont au bord de la faillite…

 

Le BdB au top, c’est celui qui sans rire est capable de vous dire : « Je suis moi-même syndicaliste et je suis aussi capitaliste. Rien dans le capitalisme ne va à l’encontre d’une quelconque morale naturelle : celui qui prend des risques, quand il gagne, a plus que les autres. N’est-ce pas logique ? Et celui qui mérite plus a plus, n’est-ce pas là aussi logique ? Remarquons que le capitalisme est quand même pour le peuple le système qui marche le plus »…et n’ajoutez pas « sur la tête », il ne comprendrait pas !

 

Le BdB vous annonce sans rigoler que celui qui n’a pas sa Rolex a 40 ans, c’est celui qui a préféré faire la fête au lieu de réussir ses études, remarquons au passage que lui-même n’a souvent pas plus de Rolex que de cerveau !

 

Le BdB pense sérieusement que si vous critiquez le nationalisme c’est que vous êtes un agent du  néolibéralisme, qui est comme le socialisme pour l’internationalisme et donc que vous œuvrez pour une gouvernance du nouvel ordre mondial. Faut dire que le BdB est souvent un complotiste congénital. Il est persuadé que les « gauchistes » sont des collabos du capitaliste qui  se battent pour un retour de l’immigration massive afin de favoriser les intérêts du Medef. J’ai vraiment l’impression qu’il y a un de ces « merdier » dans la tête du BdB que ça va être très difficile de remettre tout ça en place…

 

Le BdB on en parle, on en parle, mais ce qu’il faudrait évaluer, c’est ce qu’il représente dans la vraie vie. Certainement beaucoup moins que sur Internet par exemple, où il se démultiplie en pseudos et où il passe 100% de son activité « politique », mais sur internet, le BdB s’imagine être plus intelligent,  parce qu’il peut donner son avis sans être soumis à la controverse directe de son interlocuteur, et comme il juge avec ce qui lui sert de cerveau, le BdB ne se reconnait pas, étant donné qu’il croit que le BdB c’est l’autre…..

 

                                       

 

 

 

Blaireau de base : le retour !

Article tirant à boulets rouges, excusez-moi, à boulets noirs, car c’est du côté facho qu’ils prolifèrent, facho-bobo, facho-blaireau, mi-beauf, mi- grande gueule, mi-démago. J’aurais pu aussi tirer à boulets jaunes… cette espèce est très connue dans les boites en lutte ! Toujours prêts à de grands discours mais aux actes toujours en suspens. Le blaireau de base est cette espèce d’homme qui se croit plein de vérité mais qui est en fait en déni de réalité.

 

Le blaireau de base, appelé familièrement BdB, aime à se penser comme la référence nationale. Toujours prêt à faire la morale à ceux qui ne pensent pas comme lui, à palabrer comme un moulin à parole pour se donner de l’importance, s’enorgueillissant de ses valeurs démocratiques et républicaines face à la barbarie musulmane par exemple. Vive la République, l’égalité, la fraternité mais n’allons pas non plus trop loin ; il aime à se penser tolérant et ouvert vis-à-vis d’autres cultures tant que celles-ci partagent ses valeurs, approuvent son discours et acceptent la présence de nos entreprises sur leurs sols.

 

Le BdB aime à donner son avis sur la dette ou les fonctionnaires, ses discours simplistes lui semblent argumentés ; il aime fustiger les fonctionnaires et prend plaisir à les caricaturer, car le BdB se prend pour un winner, alors qu’il n’est que le larbin de ceux qui ont intérêt à détruire les services publics et continuer à toucher des rentes sur la dette et ses intérêts.

 

Le BdB aime les chiffres, il calcule ce que coûte un fonctionnaire sur 50 ans et ramène la somme sur le budget annuel de la nation, il calcule ce que coûte un rmiste, il calcule le déficit de la sécu, … sans oublier un de ses préférés, les 100 millions de morts, bref il aime les chiffres, mais ne les comprend pas et a d’ailleurs souvent du mal à gérer son propre budget. Mais il conseille, le BdB adore parler, mais on dirait qu’il a du mal à suivre sa propre logique.

 

Si au moins le BdB prenait des mesures courageuses et radicales qui pourraient donner un souffle à son existence moribonde ! Mais non, il est contre tout, et au final il ne fait absolument rien. Le BdB ne se construit que dans le y’a-ca-focon et en rejetant sa médiocrité sur l’autre ; d’ailleurs il n’est jamais responsable, c’est toujours la faute aux autres : aux étrangers, aux gauchistes, aux jeunes… ce ne sont pas les boucs émissaires qui lui manquent. Il ne s’attaque jamais aux vrais responsables, parce qu’ils ne les voient pas, et parce qu’il faudrait commencer à réfléchir un minimum sur comment marche le monde, et lui, il préfère faire confiance à TF1 ! Réfléchir, c’est pas son truc !

 

Le BdB parle toujours de l’autre comme quelqu’un de con, qui ne comprend rien, de coco, de bobo, …etc, ce ne sont pas les superlatifs qui lui manquent, mais leur définition ! Parlez lui Marine et il vous encensera. Démontrez-lui que le FN n’est jamais là pour le défendre en ce qui concerne sa retraite ou son salaire et vous devenez l’homme à abattre. Le BdB comme le fascisme prospère sur la simplification des idées et des mots !

 

Quel merveilleux homme que ce BdB. Il oublie qu’un arabe ou un noir peut écrire correctement le français et avoir d’autres aspirations que celles qu’il fantasme pour lui. Le BdB aime les blagues bien grasses, sexistes ou racistes, mais lorsqu’il croise un étranger il fait profil bas, transpire abondamment et les femmes qu’il « se tape » sont sur papier glacé.

 

Ah je l’aime bien mon BdB, il est comme un spectacle sans fin. A chaque jour on attend sa prochaine absurdité. Propulsant la bêtise en un art de vivre, l’aveuglement comme doctrine, rien ne l’arrête dans la bêtise ; il n’hésite pas à dire que l’extrême gauche est à la solde du Medef ! Se sentant tellement supérieur, cherchant tout le temps la critique facile, il a trouvé en Soral un maitre à penser qui fait partie d’une élite intellectuelle auto-masturbatoire, pour qui aucune contradiction n’est impossible ! Et comme lui, il joue les gros bras bien à l’ abri derrière son écran, jamais au contact, ou alors à dix contre un, le BdB n’est jamais trop prudent, courageux mais pas téméraire !

 

Sans compter que le BdB fait des petits et contribue à créer une catégorie d’exploités : ceux qui collaborent. Le BdB défend le système marchand tel qu’il est, et participe avec zèle à sa propre soumission et à celle de ses rejetons.

 

Le mot qui devrait remplacer le BdB est égoïste ou envieux, car en réalité c’est ce qu’il est. Le changement lui fait peur, mi- frustré, mi- refoulé et totalement aigri, il parle toujours des inégalités dont il est victime, de ses problèmes dont les autres sont responsables, par les autres entendez ses voisins, ses collègues de boulot et tous ses boucs émissaires favoris. Hors de son petit nombril et de sa vision du monde, rien n’a de valeur. Finalement, ce n’est pas un article, mais une encyclopédie que l’on pourrait écrire sur le sujet, tellement le BdB est inépuisable de connerie.

 

« On se bat pour le superflue et on se laisse déposséder de l’essentiel »…C. PAFO

 

 

 

 

Hier soir en sortant du boulot, j’étais fatigué, mais il fallait que j’aille poster une lettre importante. La poste étant en centre-ville, j’ai laissé ma voiture sur un parking, j’ai payé à un horodateur puis j’ai pris le tram. J’ai acheté un billet au distributeur automatique, et ensuite je l’ai composté moi-même sur une autre machine. Je suis arrivé à la poste et là, j’ai pesé et affranchi mon courrier avant de le poster sans l’aide de personne. J’en ai aussi profité pour retirer de l’argent à un distributeur bancaire. Dans le hall de la poste il y avait un distributeur de boisson automatique, alors je me suis fait un petit café.

 

Lorsque j’ai récupéré mon véhicule, je suis allé faire le plein en utilisant ma carte bleue et en me servant moi-même, maintenant je fais ça très bien et j’utilise le gant mis à disposition. Comme les pompes à essence sont à proximité d’une grande surface, j’en ai profité pour faire mes courses. Grâce à un jeton j’ai récupéré un chariot que j’ai rempli avec différents produits et ensuite je suis allé à une caisse automatique où j’ai moi-même scanné mes articles que j’ai ensuite payés tout seul comme un grand. Comme il était tard j’ai diné à la cafétéria qui jouxte le magasin, c’est un self, c’est-à-dire que l’on se sert tout seul, ensuite l’on passe à la caisse et à la fin du repas, l’on débarrasse et l’on ramène son plateau à la plonge, c’est super pratique !

 

Pour rentrer chez moi, j’ai pris l’autoroute. Au péage, j’ai jeté quelques pièces dans une corbeille et la barrière s’est soulevée toute seule. Il faisait encore bon, je me sentais bien, j’ai appuyé un peu fort sur le champignon, et je me suis fait flasher par un radar automatique. Et merde ! Demain, le PV sera également envoyé automatiquement…. Marre de la bagnole, la prochaine fois que je « monte » à Paris, j’irais en avion, c’est pratique on fait soi-même son billet sur internet, et ensuite sur place on peut procéder à l’auto-enregistrement de ses bagages. Et le plus surprenant c’est que les navettes qui relient l’aéroport sont entièrement automatisées,  il n’y a même pas de conducteur !

 

Le lendemain en me rasant je pensais à ma carrière professionnelle. Lorsqu’à la radio le flash spécial info a annoncé que le chômage était en hausse et que l’on devrait cotiser plus longtemps pour nos retraites. Et là, je ne sais pas pourquoi mais certain de mes gestes quotidiens se sont imposés à mon esprit. Premièrement j’ai pensé que c’était plus commode de se servir soi-même, puis je me suis dit que c’était quand même un peu comme si je travaillais gratuitement. Deuxièmement, je me suis posé la question de tous ces chômeurs remplacés par des machines qui obligent les clients à travailler en prenant la place de véritables salariés. Ensuite le problème des retraites a effleuré mon esprit : si tout est automatisé, l’on aura besoins de beaucoup moins de personnes pour fabriquer nos produits, donc plutôt que de prélever des cotisations sur les salariés, il faudrait peut-être les prélever sur les automates ou sur la richesse produite. Bon, enfin, je ne vais pas me mettre martel en tête, je suis encore jeune, j’ai le temps de voir venir… je n’ai que 35 ans !

 

Voilà, j’ai bientôt 53 ans, je ne travaille pas, je touche le minimum « assistanat » et je suis obligé de faire 20 heures par semaine de travail de solidarité : je nettoie les différents automates et distributeurs de mon quartier. Il y a énormément de travail car en 15 ans les machines ont envahi tous les secteurs de notre vie. Dans six mois si je ne trouve pas un travail stable, on me retirera ma carte de santé, de logement et de ravitaillement, et l’on m’emmènera dans un établissement « CQI », je ne sais pas si c’est bien, j’en connais qui y sont allés, mais je ne les ai jamais revus.  Là-bas aussi, il parait que tout est automatisé…..

 

                  Il faut vivre avec son temps, mais il est temps de réfléchir.

 

 

Je suis un winner. Après de brillantes études j’ai décroché un job dans une entreprise «higt tech». Pour parer à toute éventualité, mon boss m’a inscrit dans un stage de « survie face à des séquestrations arbitraires ». Car si je dois, pour le bien de l’entreprise, procéder à un « dégraissage », il n’est pas sûr que certains qui ne voient que par le « petit bout de la lorgnette » comprennent réellement les enjeux de la situation. Il faut faire confiance à ceux qui savent !

 

La nouvelle tactique des syndicats est de séquestrer le patron ou ses représentants. Pourtant il y a lois, mais ces gens-là n’en ont rien à faire, ils ne savent peut-être pas qu’ils risquent une peine de 20 ans de prison. Cette peine est réduite à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende si la victime est libérée avant le septième jour sans atteinte physique. C’est le moniteur du stage qui nous l’a dit, mais il a ajouté que tant que le pouvoir politique ne prendra pas des mesures appropriées rien ne changerait. Il pense qu’il est urgent de faire des exemples. Permettre à quelques gauchistes de perturber la productivité et porter atteinte à la propriété privée est un scandale.

 

Dans mon paquetage, je dois avoir une brosse à dent, une cravate propre et mon téléphone portable. Je dois garder mon rang, et rester au-dessus de mes ravisseurs, ensuite définir un plan de communication et des éléments de langage simples pour pouvoir communiquer. Mais nous ne devons pas rentrer en conflit avec les meneurs, et ne pas être responsables du dialogue, celui-ci doit être à la charge d’un négociateur extérieur. Nous avons eu droit à une approche psychologique de la façon de penser d’un syndicaliste, c’est assez simple je dois dire, ces gens-là fonctionnent en mode binaire.

 

J’ai appris des gestes d’autodéfense. Avec un téléphone portable je suis capable de stopper net un syndicaliste par une frappe à la tempe, avec ma brosse à dent un coup au plexus le plie en deux, et avec ma cravate je lui fais un étranglement  et  je l’immobilise. Et si jamais on me supprime « mes outils », à mains nues j’ai appris à être un véritable rempart pour défendre les intérêts de mon entreprise. Faut dire que comme professeur nous avons d’anciens membres des services spéciaux, et des experts en négociation lors de prise d’otage : que du lourd !

 

J’ai également fait un weekend de survie à proximité d’une banlieue. Ce lieu de tous les dangers, où il nous arrive parfois de recruter ponctuellement de la main d’œuvre. A la jumelle, j’ai vu comment ils vivaient : c’est impressionnant, ils n’ont aucune notion des réalités ! Et un jour, comme exercice pratique, j’ai dû  aller faire des courses à l’intérieur même du quartier, quelle expérience ! Je suis d’ailleurs le seul du groupe à avoir franchi cette étape.

 

Et pour finir j’ai effectué un saut à l’élastique. C’est un excellent exercice pour gérer son mental et développer sa capacité d’analyse et de réaction face à une situation inhabituelle. Rapidement, j’ai pris les choses en main. J’ai mis en pratique tout ce que l’on m’a appris : initiative, responsabilité, réactivité, concentration, analyse et prise de décision. … enfin bref tout simplement comment gérer la situation, sans laisser personne s’interposer. J’ai même donné des conseils au moniteur du saut, devant mon autorité naturelle, il n’a pas insisté.  Allez, hop, c’est parti, le grand saut, la sensation d’être le meilleur, d’être…  merde, je ne me rappelle pas avoir accroché l’élastique sur le mousqueton prévu à cet effet.

 

"Les mécontents se sont les pauvres qui réfléchissent"…TALLEYRAND

 

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